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Le FMI s’empare du dossier du prêt Eximbank au Niger de deux (2) milliards de dollars US : c’est Hama Amadou qui avait raison
Publié le mercredi 18 decembre 2013   |  actuniger


Assemblée
© aNiamey.com par DR
Assemblée nationale de cote d’ivoire : séance solennelle d`ouverture de la 1ère session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l`assemblée nationale. Le président de l’assemblée nationale de CI, Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013 Photo(Hama Amadou, Le président de l’assemblée nigerienne)


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Pour rappel, le président de l'Assemblée nationale, SEM Hama Amadou, avait affirmé que notre pays, contre la garantie de trois années de production de pétrole au Niger, avait contracté une dette de deux (2) milliards de dollars US (environ mille milliards de francs CFA) auprès de la banque chinoise Eximbank .



En réplique, le ministre d’Etat du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, avait avancé le chiffre d'un milliard de dollar au lieu des deux signalés par Hama Amadou.
C'était au cours d'une conférence de presse, assez confuse, d'où il ressortait que les conditions de ce prêt répondaient aux standards connus et acceptés par les autorités financières au plan mondial.



Nous retenons qu'il avait insisté pour démontrer que ce prêt n'a pas lié notre pays par le gage de trois années de production de notre pétrole. Il a aussi effleuré certains projets en cours qui seraient selon lui en bonne voie.
Le Premier ministre Brigi Rafini lui a emboîté le pas pour confirmer ses informations, entre autres qu'il s'agit d'un prêt d'un milliard de dollars et non de deux.
L'Enquêteur a poursuivi ses recherches et est en mesure de vous dire l'exacte vérité.
Il s'agit bel et bien d'un prêt de deux (2) milliards de dollars comme Hama Amadou l'avait affirmé. Amadou Boubacar Cissé et Brigi Rafini, soit, ont été mal informés (très difficile pour le premier), soit ont menti délibérément.


En fait, il s'agit d'un prêt divisé en deux volets si l'on peut dire.
Le premier volet, un milliard de dollar en cash à virer sur les comptes de l’Etat du Niger, et le deuxième volet un milliard de ligne de crédit ouverte auprès d’Eximbank pour le Niger. Une ligne de crédit est une ouverture d'un découvert auprès d’un établissement financier, qui décaisse les sommes désirées au vu des projets que le pays présente. ll faut donc que le Niger puisse monter des dossiers fiables, acceptables par la partie qui prête son argent.
Mais dans ce domaine, tout le monde sait, que le laxisme qui y règne n'est pas fait pour déplaire à certains dirigeants.
Et Cissé est sur des charbons ardents
Nous avons appris qu'une délégation du FMI (Fonds Monétaire International)
est arrivée à Niamey, et elle veut en avoir le cœur net sur cette affaire de deux milliards de dollars prêtés par Eximbank.


Profitant de son séjour, la délégation veut aussi jeter un regard inquisiteur sur plusieurs autres projets nigériens, notamment, le barrage de Kandadji et la boucle ferroviaire. A cet effet, une réunion de la dé-
légation du FMI et des directeurs centraux du ministère du Plan avait
même été arrêtée.
Surprise ! Le ministre Amadou Boubacar Cissé, s'est arrangé pour être seul face à la délégation du FMI.
Nous ignorons pourquoi.Toujours est-il que ses vis-à-vis, n'ont apprécié cette façon de faire, que très modérément. lls seraient allés jusqu'à dire quoi que vous fassiez, nous finirons par
tout savoir .


Notre pays, ou du moins, le ministre du Plan, ABC, a-t-il quelque chose à cacher ? Là encore, nous n'en savons rien. Mais avouez que cela fait un peu désordre que le FMI en soit arrivé à soupçonner notre pays de pratiques financières peu orthodoxes. A vrai dire, nous commençons à en redouter d'éventuelles conséquences. Ce serait le comble qu'un régime démocratiquement installé connaisse l'opprobre d'être sur la liste noire des institutions de Bretton Woods.
En fait, vous vous en doutez un peu, le fond du problème, c'est la corruption galopante qui gangrène tous les efforts de développement de notre pays.
Soit nous le comprenons et agissons en conséquence pour éradiquer le fléau, soit, nous ne le comprenons pas, et d'autres se chargeront de nous le faire comprendre. Et dans ce cas la pilule sera amère !
B. Diaouga


L'Enqueteur

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