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Les signes avant-coureurs d’un régime aux abois
Publié le mercredi 18 decembre 2013   |  tamtaminfo




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Quand vous voyez un chef de famille sur les nerfs le matin de très bonne heure, c’est que monsieur manque de quoi satisfaire le « alkilkarey » des enfants. Si vous entendez un maître vociférer dans une classe, c’est qu’il n’a pas bien préparé sa leçon et qu’il est en butte à une question d’un élève un peu plus informé que lui.

Que voulez-vous si nos ancêtres nous ont appris que la colère est une mauvaise conseillère et qu’à chaque fois que vous trouvez quelqu’un en proie à une colère démente, c’est que dans 99% des cas, monsieur est dans une situation où il est incapable d’assurer ses arrières. Que Dieu nous en garde et qu’il répande sa clémence sur nous pour que nous ne soyons pas dans la situation de manquer à nos engagements. Ainsi aujourd’hui de la situation extrêmement complexe dans laquelle le Guri système s’est volontairement placé. «Jamais au grand jamais » on n’a encore vu un pouvoir se planter lui-même le couteau dans la poitrine si ce n’est le régime rocambolesque et Népotique de la 7ème République.

En effet, somnolant comme il le voulait avec une majorité de fer, le voilà qui chasse son meilleur allié, une force sûre et certaine pour ensuite courir derrière des déserteurs, des gens qui, toute leur vie ont évolué de délation en délation. Incompréhensible. Attention ; la 7ème République est en colère. Du fait de ne pouvoir répondre conséquemment aux aspirations du peuple ou bien parce qu’elle est dans une situation de non retour ?

Une situation dans laquelle l’hyène devenue aveugle ne peut ni rester en brousse ni descendre chez les hommes longtemps victimes de ses agissements sur leurs troupeaux ? L’un dans l’autre ou même l’un et l’autre car, la 7ème République est aujourd’hui synonyme d’un fiasco à nul autre pareil. Et en pareille situation, on tombe réellement en colère, une colère qu’on a voulu extérioriser en plaçant à la tête du ministère de l’intérieur un chicotteur invétéré.

Et rassurez-vous, monsieur est franchement en colère ; en témoigne cette interdiction pure et simple faite à l’opposition politique de ne plus sortir dans la rue. Certes, nous vivons un climat sécuritaire délétère qui ne plaide pas en faveur de certains regroupements populaires. Cependant, c’est quand même curieux que ce soit l’actuel patron du ministère de l’intérieur qui prenne de telle mesure, lui qui a tant vociféré contre ce genre de pratique contre son ancien homologue Albadé Abouba. Voilà donc la 7ème République sur le chemin de la rigueur, si ce n’est celui de la dictature pure et simple. En tout cas, le climat tend à devenir hautement austère, du genre des grands socialistes qui ont sévi en URSS. Que voulez-vous ? On ne change pas en deux jours un trait de caractère. Toujours est-il dit que le pays est franchement sur la voie de la déroute.

En effet, tous les régimes qui chancellent adoptent ce genre de comportement. Empêcher les manifestations, ceci veut tout simplement dire qu’il y a quelque chose à cacher, il y a quelque chose de véridique auquel on veut tordre le cou pour qu’il n’atteigne pas l’opinion tant nationale qu’internationale. Cependant, le vin n’est-il pas déjà tiré ? Faites un tour dans la sous-région. La première question qu’on vous posera est : qu’est-ce qui se passe ENCORE au Niger ?

Histoire de dire que les gens sont déjà informés sur la dérive totalitaire en cours dans le pays. Comme avec l’épisode Tazartché, ce ne seront point les arguments déployés par les partis politiques qui vont prévaloir dans les instances régionales et internationales ; car, il est difficile dans cette affaire de se fier aux arguments du politique qui est engagé dans cette guéguerre. Ces instances auront plus confiance aux dires des acteurs de la société civile. Cependant, pas n’importe laquelle.

En effet, il y a dans ce pays et même dans les autres, une frange des acteurs de la société civile dont la renommée ne dépasse guerre le radio et la télévision ; histoire de dire que ce sont des gens dont les activités se résument à des déclarations le plus souvent maquillées. Nous parlons de vrais acteurs de la Société civile reconnus dans de grands Réseaux Régionaux et internationaux et qui témoignent de la santé réelle du climat sociopolitique dans le pays. Assurez- vous, comme cela a été fait avec le Tazartché, ces acteurs ne manqueront pas d’être francs dans leur démarche pour dénoncer la dérive totalitaire en cours dans le pays. Ce sont là, les signes inéluctables d’un régime aux abois.

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