La Banque Mondiale investit 270 milliards dans le projet énergétique Kandadji

Publié le vendredi 4 juin 2021 | Niamey et les 2 jours

© aNiamey.com par Atapointe
Ouverture à Abidjan du forum de la jeunesse africaine sur la promotion de l`entrepreunariat à la Banque mondiale
Le Club des jeunes d’Afrique (Young African Society), composé de jeunes collaborateurs du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, a ouvert son forum ce 22 Mai 2015 en présence de Ousmane Diagana, directeur des opérations de la Banque Mondiale et de Mahamane Baby, ministre malien de la jeunesse.

« La Banque Mondiale apporte près de 500 millions de dollars (environ 270 milliards de francs CFA) au programme Kandadji, soit 25% du budget », a fait savoir le Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centre Ousmane Diagana au cours d’un point de presse tenu ce mercredi 02 juin 2021 consacrant la fin de sa mission au Niger.

Avec cette enveloppe, l’institution de Breton Woods devient le 2e bailleur de fonds de cet important projet après la Banque Africaine de Développement (BAD). Le financement pour la réalisation du projet est estimé à ce jour à 1,5 milliard $, soit un peu plus de 800 milliards FCFA environ.

Kandadji est un programme important pour la Banque Mondiale, a indiqué Ousmane Diagana qui a souligné que ce projet permettra de booster l’économie à travers le développement de l’agriculture grâce à la maitrise de l’eau et la production de l’énergie.

Même son de cloche au niveau des nouvelles autorités qui ont placé le programme Kandadji au cœur des priorités. Le jeudi dernier, le Président de la République Bazoum Mohamed a rencontré les techniciens de la China Guezhouba Group Company (CGGC), l’entreprise chargée de la construction du barrage de Kandadji. A l’issue de cette rencontre, le Chef de l’État a ordonné l’accélération des travaux de construction.

Lancés depuis août 2008, les travaux de construction du barrage de Kandadji initialement attribués aux Russes n’ont pu démarrer qu’en 2019 qu’après une reprise du projet par le Groupe chinois CGGC. Toutefois, depuis cette reprise les travaux ont connu des interruptions notamment liées à l’insécurité dans la zone d’exécution (Ayerou, Région de Tillabéry), aux problèmes de financement et récemment du fait de la pandémie de la Covid-19.

Youssouf Sériba

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