Au cours d’une visite de travail qu’il a effectuée au Niger en fin de semaine dernière à Niamey, le ministre des affaires étrangères italien Luigi Di Maio et son homologue nigérien Hassoumi Massoudou ont signé une déclaration commune sur le renforcement de la coopération entre leurs pays en ce qui concerne les questions de migration.
La problématique liée aux migrants ainsi que les questions sécuritaires et de développement étaient au cœur des échanges que le chef de la diplomatie italienne a eus avec toutes les personnalités avec lesquelles il s’est entretenu. Il a notamment rencontré le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou et le président de la République Mohamed Bazoum.
« L’Italie a su créer un partenariat solide et structuré. Depuis l’ouverture de notre ambassade à Niamey, c’est ici que l’Italie a concentré la plupart de ses efforts. Aujourd’hui, le Niger est l’un des principaux bénéficiaires de nos fonds de développement. Grâce à nos efforts collectifs, y compris au sein de l’UE, ces dernières années, les flux migratoires dans cette région ont diminué de 70 % », a déclaré Luigi Di Maio.
De par sa situation géographique, le Niger constitue un point de passage privilégié pour les candidats à l’immigration clandestine en provenance des autres pays africains. Cette situation qui favorise la traite des hommes fait partie des préoccupations de l’ancien et de l’actuel gouvernement. De nombreuses lois anti migrants ont été ainsi adopté, et un centre de tri a été ouvert à Agadez.