Niamey - Le Représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Niger, M. Ismaila Mbengue, a plaidé auprès du Président de la République Mohamed Bazoum l’implication des Chefs traditionnels et leaders religieux dans la gestion de la transition démographique au Niger.
Le responsable onusien a fait cette demande lors d’une audience que lui a accordée le Chef de l’Etat nigérien au Palais de la Présidence ce lundi 7 juin 2021.
M. Ismaila Mbengue était accompagné, à cette occasion, par la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin.
S’exprimant devant la presse, le Représentant de l’UNFPA a indiqué qu’il a remarqué que la question de la transition démographique est au cœur de la politique du Président Mohamed Bazoum.
« Lors de l’investiture [du Président de la République, ndlr] et dans la déclaration de la politique générale du Gouvernement, l’accent a été mis au niveau de la transition démographique. Le Président de la République a évoqué les questions de l’éducation, de la fécondité, de la contraception et du mariage des enfants. Et Nous sommes là en tant que Nations Unies, et particulièrement le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) pour apporter des réponses et voir comment on peut accompagner le Gouvernement », a déclaré Ismaila Mbengue.
« Et nous pensons que notre porte d’entrée aujourd’hui, c’est la chefferie traditionnelle. Parce qu’il faut partir de la base. Aujourd’hui nous proposons au Président de la République qui a accepté de faire un symposium national avec l’ensemble des Chefs traditionnels du pays et leaders religieux pour poser les questions de la transition démographique et recueillir leurs avis avec un plan d’action qui va s’en sortir ».
Intervenant à son tour, la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin a ajouté que « plusieurs choses ont été proposées au Président de la République et sous le leadership du FNUAP ont doit prendre des initiatives nouvelles et innovantes qui vont au cœur des besoins des filles et des femmes dans ce pays ».