Le secteur privé nigérien pourra tirer son épingle du jeu dans le cadre de la Zone de Libre Échange Continentale (ZLCAf) en phase d’opérationnalisation. « Je pense que le secteur privé nigérien pourra trouver son compte dans plusieurs domaines dont la filière cuirs et peaux qui peut devenir une vraie chaîne de valeurs », selon l’ex-ministre du commerce Sadou Saidou.
La qualité de ces produits nigériens qui figurent parmi les exportations est reconnue au plan mondial. En outre, informe-t-il, « des efforts ont été faits pour l’amélioration en quantité et qualité de la production ».
Hormis les cuirs et peaux, la filière viande gagnera également en compétitivité avec une importante augmentation des exportations, indique-t-on.
En revanche, si la viande nigérienne est l’une des plus appréciées de la sous-région, la qualité des infrastructures d’abattage pourrait constituer un frein pour son accès à d’autres types de marchés, souligne l’ancien membre du gouvernement.
L’oignon (violet de Galmi), les produits artisanaux, font aussi partie des produits qui, d’après les prévisions, devraient connaître des bonds d’exportation.
Un défi de taille à relever reste toutefois la transformation et la labélisation des produits pour optimiser les profits du marché commun africain. Dans le cadre de la Zlecaf, « nos entreprises seront contraintes au respect des normes, règlements et spécifications techniques nationales, régionales et internationales », rapporte Agriprofocus.