« Qui va payer pour un paysan sahélien ? ». La question est glaçante, chargée d'amertume.
Elle est posée par un ancien otage burkinabè, dans l'enquête que le quotidien Le Monde consacre aux otages oubliés au Sahel.
De nombreux nationaux, parfois de simples villageois, dont la disparition est souvent bien moins médiatisée que celle des Occidentaux.
Au Burkina, au Mali et au Niger, plus de 300 nationaux ont été enlevés depuis 2016. Faute de statistiques officielles, difficile de savoir ce qu'ils sont devenus.