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Le taux de croissance de l’UEMOA attendu à 5,6% en 2021

Publié le mercredi 16 juin 2021  |  Commodafrica.com
Réunion
© aNiamey.com par MC
Réunion du Comité de politique monétaire de la BCEAO
Dakar, le 12 juin 2019 - Le Comité de politique monétaire de la Banque Centrale des États de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO) s`est réuni, ce mercredi 12 juin, au siège de l`Institution à Dakar sous la présidence du Gouverneur de la BCEAO Tiémoko Meyliet Koné.(Photo)
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La reprise est amorcée dans les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Sur le 1er trimestre 2021, la croissance s’est élevée à 3,1% en rythme annuel, après 1,8% au quatrième trimestre 2020. Un rebond de l’activité qui devrait conduire à une croissance de 5,6% sur 2021, soit le niveau moyen de la croissance économique ces dernières années hors année 2020 où la pandémie de la Covid-19 a ralenti l’économie à 1,5%.

Une reprise homogène dans tous les secteurs soutenue par la demande intérieure souligne la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) lors de sa réunion du Comité de politique monétaire de la semaine dernière. « La bonne exécution des plans de relance, le maintien des mesures de soutien budgétaire et monétaire ainsi qu’une amélioration de la situation sécuritaire » concourent également à la relance indique la banque régionale. A noter aussi que les cours des matières premières non énergétiques exportées par l’UEMOA ont continué à s’apprécier au 1er trimestre 2021, en hausse de 5,1%, après une progression de 2,7% le trimestre précédent.

En revanche, comme souligné par la FAO cette semaine (Lire : Attention ! La facture alimentaire en Afrique va augmenter dangereusement), l’indice des prix des principaux produits alimentaires importés par les pays de l’union a grimpé de 19,4% au 1er trimestre après une hausse de 11,2% au trimestre précédent. Des produits alimentaires importés plus chers mais toutefois les prix à la consommation se sont décélérés avec un taux d’inflation à 2,2% (contre 2,7%). En cause ? L’amélioration de l’offre régionale en céréales, légumes, tubercules et plantains qui a ralenti l’augmentation des prix des produits alimentaires.

Notons également que le déficit budgétaire a été ramené à 2,9% du PIB.
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