Le gouvernement nigérien a décidé de fermer le camp des réfugiés d’Intikane, dans la préfecture de Tillia, à 60 km de la frontière malienne, qui abrite des réfugiés maliens et des déplacés internes nigériens. Il est infiltré par des jihadistes et se trouve aussi sur la trajectoire des narcotrafiquants.
La décision de fermer le camp de réfugiés d'Intikane avec ses 20 000 personnes a été prise par le Conseil de sécurité régional de Tahoua. Elle fait surtout suite au massacre de plus 150 personnes civiles le 21 mars dernier par des jihadistes à Bakorat et Intazayene.
Selon le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Saidou Halidou, en déplacement dans la zone, la fermeture est irrévocable. Elle est liée à l’insécurité qui prévaut dans la zone, due à la présence de ce camp de réfugiés.
En réalité, ce camp d’Intikane, pris en charge par l’État nigérien et les ONG humanitaires comme le HCR est infiltré par des terroristes, qui se terrent après les opérations, selon les services de la région de Tahoua. « L’État ne peut plus laisser des gens mener des activités économiques criminelles », a martelé le secrétaire général du ministère de l’Intérieur.... suite de l'article sur RFI