Après la promulgation du nouveau Code minier en 2006, la région d’Agadez a reçu 14,2 milliards FCFA de rétrocession minière entre 2007 et 2014 (7 ans), selon des statistiques du ministère de l’intérieur. Cette somme constitue la plus importante enveloppe de rétrocession minière accordée aux communes des 8 régions que compte le pays.
Conformément au Code minier en vigueur depuis 2006, les compagnies minières sont tenues de verser « 15 % des revenus miniers constitués de la redevance minière, la redevance superficiaire, les droits fixes, le produit de la taxe d’exploitation artisanale et le produit de la vente des cartes d’artisans miniers ». Ces fonds devraient servir à supporter l’impact environnemental de l’exploitation minière au sein des communes, supporter le poids démographique des communes, appuyer l’effort de mobilisation des ressources, et l’équipement des communes, selon le décret N° 2007-184/PRN/MI/D fixant les modalités de répartition des recettes affectées par l’État aux communes.
Située au nord du Niger, la région d’Agadez abrite la quasi-totalité des gisements uranifères en exploitation et non exploités du Niger, notamment des mines d’uranium de la Somaïr, de la Cominak, et des gisements d’Imouraren. Notons qu’en plus de l’uranium et du pétrole, la région d’Agadez regorge de l’or en exploitation dans la localité du Djado.