La salle des conférences de l’hôtel Radisson Blue de Niamey a servi de cadre ce 26 juin à la tenue d’une journée d’information sur le document de politique nationale des frontières et son plan d’action. C’est le Secrétaire Général du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre. Y ont pris part également plusieurs participants venus des régions du pays et cadres de la portion centrale du ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, concernés par le sujet du jour.
Cette rencontre, faut-il le souligner, a été initiée par le Secrétariat permanent de la commission nationale des frontières. Elle s’inscrit dans la dynamique de la vulgarisation de la politique nationale des frontières et de son plan d’action.
Pour cet exercice, le Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières, a sollicité et obtenu l’appui du centre pour le Dialogue Humanitaire (HD) qui est une ONG (Organisation Non-Gouvernementale) bénéficiaire de l’assistance de donateurs parmi lesquels l’Union Européenne, le Danemark et les Pays Bas.
Deux allocutions ont marqué la cérémonie d’ouverture de cette journée d’information. Tout d’abord, celle du Secrétaire Général Adjoint du gouvernorat de la région de Niamey qui après avoir souhaité la bienvenue aux participants, a félicité les organisateurs pour le choix porté sur la région de Niamey pour abriter cette rencontre. Au regard de la pertinence de l’ordre du jour, il a invité les participants à prêter une grande attention aux informations qui leur seront fournies au cours de cette journée.
Ensuite, ce fut au tour de M. Saïdou Halidou en sa qualité de Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses de prononcer l’allocution d’ouverture de cette rencontre. Il s’agit, a-t-il dit, de la poursuite de la vulgarisation du document de la politique nationale des frontières et de son plan d’action 2015-2022 entamée depuis 2019 au niveau des régions frontalières juste après son adoption par le gouvernement.
Relevant l’importance de cette journée d’information, M. Saïdou Halidou a déclaré qu’elle constituait un impératif en termes de stratégie de communication et d’information, car elle permettra de créer les conditions d’un meilleur atterrissage du document, objet du conclave du jour, et son appropriation par les acteurs les plus directement concernés.
Poursuivant son allocution, le Secrétaire Général du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses a rappelé que l’élaboration de ce document s’inscrivait dans la droite ligne des recommandations de l’Union Africaine (UA) qui ont préconisé à chacun des pays membres de disposer d’un système de gestion des frontières afin de faciliter une gestion intégrée et renforcée de la coopération transfrontalière locale et régionale.
En ce qui concerne la gestion des frontières au Niger, M. Saïdou Halidou a parlé de l’existence d’une commission nationale des frontières dont la présidence est assurée par le ministère en charge de l’Intérieur.
Revenant sur le document en phase de vulgarisation, le Secrétaire Général du ministère de l’Intérieur a rappelé aux participants qu’ils sont le maillon essentiel de la mise en œuvre d’une bonne gestion des frontières. Pour cela, ils doivent s’approprier le contenu de la politique nationale des frontières qui couvre les principaux domaines que sont : la délimitation et la démarcation des frontières ; la paix et la sécurisation des zones frontalières ; la migration ; le développement territorial équilibré et durable des espaces frontaliers ; la coopération administrative et transfrontalière ; l’intégration nationale, sous régionale et régionale ; le financement et le renforcement des capacités des institutions et des acteurs de la gestion des frontières.
Il faut noter que le document de politique nationale des frontières et son plan d’action sont en parfaite harmonie avec les priorités définies par le programme de Renaissance acte 3 du Président de la République Chef de l’Etat Mohamed Bazoum et la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre adoptée par le Parlement nigérien en mai dernier.