Débat présidentiel du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les droits des enfants dans le contexte des conflits armés : Le Président Bazoum en appelle au sens de la responsabilité collective
M. Mohamed Bazoum a participé, hier 28 juin 2021, par visioconférence, au débat présidentiel du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le thème «Enfants et conflits armés». Cette session virtuelle de haut niveau est organisée sous l’égide de la Présidente de l’Estonie, Mme Kersti Kaljulaid, avec la participation du secrétaire général de l’ONU, M António Guterres et de Mme Henrietta Fore, directrice exécutive de l’UNICEF.
L’intervention du Président Mohamed Bazoum était très attendue à cette visioconférence car, riche d’enseignements de l’expérience et du leadership d’un Niger résilient face à la menace terroriste, ayant assuré récemment la présidence du Conseil de Sécurité des Nations Unies et qui fait de l’éducation des filles une de ses priorités dans la gouvernance. En effet, lors de la Présidence du Niger du Conseil de Sécurité, en septembre 2020, faut-il le rappeler, une déclaration sur les enfants et les conflits armés, conjointement portée par la Belgique et le Niger, a été adoptée par ledit Conseil. Il s’agissait alors du premier document du Conseil de sécurité qui mentionne spécifiquement la Déclaration sur la sécurité dans les écoles dont plus de 100 pays sont signataires. La déclaration souligne également les risques accrus pour les filles touchées par le conflit.
Cette réunion fait suite également à la déclaration portée par le Niger dans laquelle le Conseil de Sécurité a appelé les États membres à promouvoir des programmes d’accès à l’éducation à distance dans ce contexte de pandémie de la COVID-19. Une politique portée aujourd’hui, au Niger, par le Président Bazoum afin d’assurer un accès équitable à l’éducation à tous les enfants et les aider à construire un avenir meilleur.
Le Niger, résolu à contribuer au renforcement de la protection des enfants dans les zones de conflits
En présentant le rapport annuel, le Secrétaire général de l’ONU a souligné l’impact à moyen et long termes de la pandémie COVID-19 sur la protection des enfants touchés par les conflits et le renforcement de la protection de l’enfance dans les mandats du Conseil de Sécurité, y compris la médiation et la prévention des conflits. Lors de ce débat sur les violations graves contre les enfants dans les zones touchées par l’insécurité, l’on a fait cas de 26.000 victimes dans 21pays en 2020. La directrice exécutive de l’UNICEF ajoute que tous les jours c’est environ 70 enfants qui subissent des violations graves, depuis cinq ans.
Pour Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, le cadre de la protection des enfants doit s’adapter et donc se renforcer dans les zones où persistent les conflits. En ce sens, le Niger membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU se dit, par la voix du Président de la République, M. Mohamed Bazoum, «résolu à contribuer au renforcement de la protection des enfants dans les zones de conflits».