Le Gouvernement nigérien, réuni vendredi en Conseil des Ministres, a examiné et adopté le projet de décret portant Code des Marchés publics et des Délégations de Service public. L’objectif est de le modifier pour corriger certaines contraintes constatées dans sa mise en œuvre.
Il s’agit notamment de l’existence dans le texte de loi actuel de redondances, coquilles et omissions qui nuisent à sa lisibilité et à sa bonne application par les différents acteurs de la passation des marchés publics.
Le Gouvernement nigérien explique également cette modification par la nécessité de le rendre conforme aux dispositions de la directive n°4 de l’UEMOA qui exclue toute publicité pour les marchés de travaux, de fournitures et de services qui concernent des besoins de défense et de sécurité quand ils exigent le secret ou la protection des intérêts essentiels de l’Etat.
Selon le communiqué du gouvernement nigérien, il est aussi apparu des difficultés dans la célérité et la confidentialité qui doivent être attachées à des tels marchés.
En outre, il est apparu la nécessité de faire du code des marchés un objet efficace de consommations des crédits et donc de développement dans un cadre qui assure en même temps l’efficacité et la transparence, note le communiqué officiel qui présente par ailleurs une étude sur le taux de consommation des crédits des investissements publics au Niger.
Cette étude a été justement réalisée dans le but de déterminer les goulots d’étranglement qui causent le faible taux de consommation des crédits d’investissement public au Niger, dont le système de passation des marchés publics au Niger.