En plein processus de fermeture, la Compagnie Minière d’Akouta(Cominak) a connu un réaménagement à sa tête ce mercredi. Abdoulaye Maman Sani, jusqu’ici Directeur d’Exploitation de la Mine a pris fonction en tant que Directeur Général de la Cominak ce mercredi 30 juin. Il succède à Moussa Souley qui est admis à faire valoir ses droits à la retraite, selon les informations officielles.
Directeur d’exploitation de la mine depuis 2018, Abdoulaye Maman Sani a intégré la Cominak en qualité d’Ingénieur électronique en 2003.
En 18 ans de carrière dans la compagnie, il a eu à occuper plusieurs postes. D’abord celui de chef de service à l’usine de traitement en suite, il a été nommé chef de Groupe usine, poste où il a eu quelques difficultés avec les travailleurs. Après, l’Ingénieur électronique spécialisé en performance Industrielle obtient une bourse du Quai d’Orsey pour un Master spécialisé dans le domaine des mines.
Sa formation à l’École des mines de Paris terminée, Abdoulaye Maman Sani réintègre la Cominak en tant que Directeur Adjoint d’Exploitation, poste qu’il a occupé quelques années avant de prendre la Direction de l’Exploitation en 2018.
Trois(3) mois après la fermeture de la Mine, l’Ingénieur des mines Abdoulaye Maman Sani a été coopté par le conseil d’Administration de la Cominak détenue par Orano (actionnaire majoritaire).
Le nouveau Directeur Général va ainsi assurer la gestion de la Cominak jusqu’à la fin des travaux de Réaménagement du Site (Rds) qui débuteront en août prochain.
La dernière réunion du Conseil d’Administration de la Cominak qui a porté Aboulaye Maman Sani à la tête du géant d’Akokan, a également acté la nomination d’Ari Koulley Mody en tant que Directeur du Réaménagement du Site. Ce dernier a intégré la Cominak depuis 1991. Il a été chef de service mine et chef de Groupe mine, avant de prendre fonction ce mercredi en tant que chef de projet Rds.
En rappel, la mine de la Compagnie Minière d’Akouta (Cominak) a été fermée le 31 mars dernier pour cause d’épuisement du minerai et la chute des cours de l’Uranium, selon le CA.
Cette fermeture met sur le carreau quelque 1200 travailleurs dont 813 sous-traitants dont la plupart n’ont pas encore obtenu leurs droits légaux.