« 56,2 % des allocations budgétaires seront en moyenne consacrées aux investissements sur la période 2022-2024 », c’est ce qui ressort du Document d’Orientation Budgétaire (Dob) adopté récemment par le gouvernement en Conseil des ministres.
Ce taux qui représenterait environ 1 500 milliards FCFA du budget du Niger gestion 2021, vise à soutenir la relance économique pos-covid-19 et la croissance qui avoisinerait les 2 chiffres les 3 prochaines années, soit 9,6 %, d’après les projections du ministère des finances.
Le secteur de l’Éducation constitue le plus grand allocataire des investissements avec 23 % des ressources budgétaires sur la période triennale. Sur la période sous revue, 18 % des ressources budgétaires vont être dédiées à l’Énergie et aux Infrastructures, 15 % à la Sécurité, 15 % au Développement rural, 9% au secteur de la Santé, tandis que l’Hydraulique rurale se réservera 7 % des prévisions d’allocations.
Cette orientation budgétaire ambitieuse tient compte des prévisions macroéconomiques au niveau mondial et sous régional. Toutefois, elle devra se confronter au contexte sécuritaire dans la zone du Sahel, au choc climatique, au durcissement des conditions du marché financier international, à l’évolution défavorable des cours des matières premières et à l’incertitude liée à la pandémie de la Covid-19.