A la tête d’une forte délégation, le secrétaire général du gouvernorat de Tillabéri, M. Kimba Moumouni Seydou a effectué le déplacement, le mardi 6 juillet 2021, au CES de Tillabéri pour donner le coup d’envoi des épreuves écrites du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) session 2021.
Ils sont au total, 16.197 candidats dont 8.106 filles soit 49,80% à se lancer à l’assaut de leur parchemin, répartis dans 38 centres pour 38 jurys de correction dans toute la région.
Peu avant l’ouverture de l’enveloppe contenant la première épreuve notamment celle de rédaction, M. Kimba Moumouni Seydou a remercié et félicité les candidats «pour leur comportement exemplaire durant l’année scolaire 2021». «Les plus hautes autorités ont lutté et continuent à lutter pour avoir des examens propres», a-t-il déclaré tout en souhaitant bonne chance aux candidats.
Décrivant les conditions d’organisation des examens, le directeur régional des enseignements secondaires, M. Amadou Seydou a notifié que tout se déroule normalement compte tenu de la présence cette année de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), aussi du dispositif sécuritaire mis à leur disposition. M. Kimba Moumouni Seydou a ensuite demandé aux candidats de ne compter que sur leurs propres efforts.
Selon le président du Centre Tillabéri 3, M. Assane Amadou, concernant les conditions matérielles notamment les fiches et les tables, tout a été placé depuis la veille grâce à l’aide de ses collègues et que tout est bien sécurisé par les Forces de Défense et de Sécurité, y compris eux. «Quant à la réussite de l’examen, cette année, il y a eu une innovation notamment la présence de la HALCIA dans tout le processus pour suivre de très près ce qui se passe», a affirmé M. Assane Amadou ajoutant que les épreuves sont stockées au niveau de la gendarmerie pour plus de sécurité.
Le Commissaire Ibrahim Alio Sanda, membre de la HALCIA a indiqué que «la HALCIA est présente cette année dans toutes les régions pour superviser les examens et concours et au niveau des corrections dans les jurys, afin d’éviter toute éventuelle fraude».