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Sécurité au Sahel : Mohamed Bazoum plaide pour un soutien technologique aux militaires

Publié le samedi 10 juillet 2021  |  Niamey les 2 jours
Levée
© Présidence par DR
Levée du corps à la Présidence: le Président Bazoum élève l`ancien ministre Boucha Mohamed, à la Dignité de Grand Officier dans l’Ordre National du Niger
Vendredi 25 juin 2021, dans la cour du Palais de la Présidence, Le Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum, a assisté, à la cérémonie officielle de levée du corps de Boucha Mohamed, ancien ministre, Conseiller Spécial du Président de la République, décédé jeudi 24 juin 2021 à Niamey des suites d’une maladie de courte durée.
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(Niamey et les 2 jours) - Ce 09 juillet, le président de la République, son excellence Mohamed Bazoum, a assisté à Paris aux côtés de son homologue Emmanuel Macron, au sommet du G5 Sahel qui s’est tenu par visioconférence. Au cours de la conférence de presse qui a suivi, le chef de l’État a plaidé pour une assistance technique aux armées nationales engagées dans la lutte contre les groupes terroristes au Sahel.

« Nous devons compter sur nos propres armées dans cette lutte contre le terrorisme, aucun soldat français ou d’ailleurs ne peut faire efficacement cette guerre à notre place. La seule chose dont on a besoin de nos partenaires, ce sont les moyens financiers et techniques, mais pas 1000 ou 10 000 soldats étrangers », a déclaré Mohamed Bazoum devant le président français.

Le chef de l’État avait déjà affiché cette position au micro de la Deutsche Welle alors qu’il se trouvait en Allemagne, 24 heures plus tôt. « Nous n’avons pas besoin de soldats sur le terrain pour mener des opérations militaires antiterroristes. Nous avons besoin de nos partenaires européens pour des choses que nous ne pouvons pas faire. Concrètement, nous avons besoin d’équipements tels que des avions de reconnaissance et d’autres technologies de détection que nous ne possédons pas. C’est important pour nos agences d’information et de renseignement », avait-il alors indiqué.

Cette déclaration du chef de l’État intervient dans un contexte marqué par le retrait des forces américaines d’Afghanistan et la remontée en force des talibans. En effet, malgré une présence de plus d’une décennie dans ce pays et un déploiement massif de soldats au sol, l’armée américaine n’est pas parvenue à vaincre l’insurrection islamiste.

Selon le Figaro, avec la fin de l’opération Barkhane, Paris mise sur une alliance avec le Niger pour contenir l’avancée des djihadistes.

Mawulolo Ahlijah
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