PARIS - François Hollande a laissé entendre vendredi que la France n’avait pas de contacts avec les ravisseurs des huit otages français toujours détenus au Sahel après la libération des sept membres de la famille Moulin-Fournier.
Interrogé lors d’un point de presse à l’Elysée sur le sort de ces otages, le chef de l’Etat a simplement indiqué: "Nous cherchons depuis des semaines, que dis-je, des mois".
"Nous n’avons pas toujours de contacts et dans une période de guerre comme celle qui est aujourd’hui traversée par le Mali, ce n’est pas forcément la méthode qui est la plus favorable mais nous ne refusons aucun moyen de prise de contacts pour obtenir la liberté de nos otages", a-t-il enchaîné.
"Je n’en dirai pas plus parce que ce n’est pas en disant ce que nous faisons que nous obtenons le résultat espéré", a-t-il poursuivi, insistant: "Nous ne pouvons pas tout dire mais nous ferons tout".