Niger : le ministre de la communication s’accorde un mois pour la signature de la Convention collective interprofessionnelle des médias

Publié le samedi 17 juillet 2021 | Niamey et les 2 jours

© Autre presse par DR
Mahamadou Zada

La maison de la presse a servi de cadre à une rencontre entre les journalistes, responsables et promoteurs des médias et le ministre de la communication chargé des relations avec les Institutions Mahamadou Zada.

Au cours de cette rencontre, Mahamadou Zada s’est fixé un « délai d’un mois maximum » pour faire aboutir le projet de signature de la Convention collective interprofessionnelle des médias par les parties prenantes, à savoir les promoteurs des entreprises de presse et les professionnels des médias sans oublier le gouvernement, le conseil supérieur de la communication et la maison de la presse.

La prochaine étape fixée à l’issue de la réunion de ce vendredi, c’est la mise en place dans un délai d’une semaine, d’une feuille de route consensuelle sur les grilles salariales et les mesures d’accompagnement permettant d’aller rapidement à la signature du document dans le délai susvisé.

Toutefois, une fois signée, la Convention collective Interprofessionnelle des médias ne sera pas immédiatement applicable, avertit le ministre de la communication qui évoque un délai moratoire d’un an pour évaluer sa mise en œuvre.

Notons qu’initiée depuis 2012, la convention collective censée améliorer les conditions de vie et de travail des professionnels des médias peine à être signée par les partenaires sociaux alors même que le processus de négociation et d’élaboration du document a abouti depuis belle lurette.

Parmi les points de blocage à la signature de ce document, il y a l’accès des médias privés à la publicité d’État et à la redevance Ortn(une taxe prélevée sur les factures d’électricité et versée au profit du media d’État Ortn). Cette rencontre devrait être la dernière du genre pour faire aboutir ce projet, espère le ministre de la communication, conscient qu’avant lui, 4 de ses prédécesseurs avaient exprimé le même souhait.

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