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Campagne agricole à Diffa : 572 villages agricoles sur 695 ont effectivement commencé à semer à la date du 20 juillet

Publié le jeudi 29 juillet 2021  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Agence Nigerienne de Presse par DR
Le Directeur régional de l’Agriculture de Diffa, M. Kazelma Boukar
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Diffa - La région de Diffa, à l’instar des autres régions du pays, a amorcé la campagne agricole avec 572 villages sur 695 qui ont commencé à semer à la date du 20 juillet 2021, soit un taux de 82%.

Le Directeur régional de l’Agriculture de Diffa, M. Kazelma Boukar a indiqué que sa région compte 695 villages agricoles. En ce qui concerne la pluviométrie, la région est arrosée de l’est à l’ouest et du nord au sud, dont ‘’nous recevons régulièrement des pluies, souvent se sont même des pluies abondantes, ça a permis aux producteurs de semer dans le temps’’.

‘’A la date du 20 juillet, la pluviométrie maximum que nous avons observée, c’est 134 mm en 9 jours seulement à Maïna soroua, donc quand il y a trop d’eau, il y a des conséquences sur l’agriculture, sur les habitations, sur les voies de communication aussi’’ a-t-il déclaré tout en ajoutant que ‘’la hauteur minimum a été observée à Gogémeri avec 17 Mm, donc ça veut dire que d’un point de vue interprétation, peut être que là-bas ils n’ont pas eu un maximum de pluie, mais avec la reprise des activités pluviométriques ces derniers temps j’imagine que tous les postes doivent être arrosés’’.

‘’Nous avons 29 postes pluviométriques, dont 28 envoient régulièrement leurs relevés’’ a-t-il précisé.

M. Kazelma Boukar de souligner que ‘’Sur les 695 villages agricoles, à la date du 20 juillet, il y a 572 qui ont effectivement commencé à semer, ce qui donne un taux de 82%. Cependant, il y’ a un certain nombre de villages qui n’ont pas encore semé à cause de l’insuffisante des pluies, mais déjà, à partir du 21 juillet, les pluies ont repris et se sont des pluies abondantes que la ville de Diffa est entrain d’enregistrer. C’est assez édifiant pour comprendre que les pluies sont abondantes de N’guigmi jusqu’à Goudmaria, donc on pense que dans les derniers jours du mois de juillet, les autres villages qui n’ont pas encore semé, vont compléter le semi pour couvrir l’ensemble des villages, et dire que la campagne est définitivement installée’’.

‘’Quand la campagne agricole approche, l’Etat apporte un appui, soit des semences, des pesticides et des fongicides. En ce qui concerne les pesticides nous avons reçu 9950 litres, cela nous donne une capacité de traitement de 12950 hectares, et c’est reparti dans tous les départements, et une partie est gardée au niveau régional en cas de besoin, environs 12000 sachets de fongicides et nous avons été dotés aussi d’un véhicule pour pourvoir faire face aux ennemis de culture, 9 tonnes de semences de mil et 20 tonnes de maïs’’.

‘’Le FAO a également mis à la disposition de la région 33 tonnes de mil et 14,5 tonnes de niébé, le PROLAC a annoncé 150 tonnes de semences et des engrais qui vont venir’’ a annoncé le directeur régional de l’Agriculture.

Les prix des denrées alimentaires, a-t-il dit, tournent en termes de moyennes régionales pour le mil le kilo est vendu à 290f, le sorgo à 281f le kilo, le maïs à 285f kilo, le riz 522f le kilo, le niébé 681 f le kilo, et l’arachide à 525f le kilo.

Selon tours le Directeur régional de l’Agriculture de Diffa, ‘’l’agriculture irriguée n’a pas été suspendue, mais seulement il y’a une catégorie de populations qui l’ont abandonnée parce qu’il était difficile d’accéder à certaines zones de culture, et c’est pourquoi les gens parlent de la reprise de la culture du poivron. En réalité, nous n’avons pas atteint les superficies que nous cultivons habituellement, ce qu’on cultive maintenant est marginal par rapport à ce qu’on cultivait avant’’.

Avant que l’insécurité ne s’installe dans la zone, les populations cultivaient jusqu’à 7000 hectares de poivron, et maintenant, seuls quelques 4000 hectares le sont.

‘’Le conseil qu’on va donner c’est par rapport au semi. Aujourd’hui, la campagne est lancée et éloignée, donc ceux qui sont en retard, nous leur conseillions de semer du sorgho ou bien du niébé’’ a-t-il conclu

MAY/AS
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