Cette opération de retour a débuté le 20 juin et s’est achevée dimanche soir.
Les habitants avaient fui ces localités en 2015 sous la menace des jihadistes. Les déplacés s’étaient refugiés dans d’autres endroits de la région, souvent plus sécurisés.
Vingt-deux villages sont concernés par cette opération de retour. Issa Lamine, le gouverneur de la région de Diffa, revient sur le processus : « Tout s'est bien passé, nous n'avons eu aucun incident. Dans les premiers villages qui ont été réinstallés, les habitants vaquent à leurs occupations pour le moment. C'est un processus qui fait suite à la volonté de la population elle-même, qui datait de 2017, mais qui n'avait pas eu l'accord du gouvernement parce que la situation sécuritaire ne le permettait pas et avec le changement des rapports de force et une amélioration de la situation sécuritaire, le président de la République, connaissant le dossier puisqu'il était ministre de l'Intérieur et avait fait plusieurs déplacements à Diffa. Il connaissait la demande de ces populations et avait pris l'engagement lors de la campagne électorale d'y donner suite. Depuis son élection, des dispositions ont été prises, l'accord a été donné et nous avons déclenché ce processus de retour. »... suite de l'article sur RFI