Le Syndicat National du Métier de la Musique (SNMM-Tangam) a tenu le mercredi 28 juillet 2021 au CFPM-Tayya de Niamey son deuxième congrès statutaire. Plusieurs acteurs du métier de la musique et syndicaux ont pris part aux assises de ce congrès afin d’accompagner le SNMM-Tangam dans la lutte pour ‘’la Revalorisation du Droit d’Auteur’’.
A l’ouverture des travaux, le représentant du ministre de la culture du tourisme et de l’artisanat M. Ibrahim Mahamane a salué les efforts et la synergie d’action qui existe entre les acteurs du métier de la musique et les autorités en charge de la culture. « Il est nécessaire de s’assoir pour tisser des éléments qui puissent servir le secteur de la culture. C’est nécessaire de respecter les textes règlementaires pour la crédibilité des artistes et pour que les acteurs du métier de la musique soient respectés », a dit le représentant du ministre en charge de la culture.
Par ailleurs, M. Ibrahim Mahamane a rappelé les avancés enregistrées et quelques outils d’accompagnement mis en place par son département ministériel pour améliorer l’environnement juridique et institutionnel au profil des artistes, notamment l’adoption du statut de l’artiste,du fonds de développement des arts et de la Culture, etc. « Ces outils ne valent rien si nous ne nous asseyons pas pour travailler à leur mise en œuvre effective. Je vous demande de travailler pour aboutir à des choses qui vont servir la culture en général, le métier de musique en particulier », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le secrétaire général du Syndicat National du Métier de la Musique (SNMM-Tangam) a rappelé que ce deuxième congrès statutaire vise à asseoir une base juridique telle que prévue par les textes de sa structure quiont conféré une légalité et une force à ‘’SNMM-Tangam’’ d’agir conséquemment dans la défense des intérêts matériels et moraux de tous ceux qui exercent les métiers de la Musique et par extension, l’ensemble des acteurs culturels.
Selon M. Yacouba Adamou dit Black Mailer, les difficultés et les défis auxquels leur syndicat fait face sont énormes. «Les conséquences liées, tant à la créativité et aux aspects sociaux sont désastreuses. D’où l’urgence d’apporter des solutions urgentes à certaines priorités”.
Notons qu’au cours de ces assises, la question du Droit d’Auteur au Nigera été placée au cœur des préoccupations. «Ceci pour permettre aux uns et aux autres d’avoir une claire vision du Droit d’Auteur; les difficultés auxquelles est confrontée l’Institution en charge de ses questions et les susceptibles contributions que nous pouvons apporter pour faire du Droit d’Auteur une réalité au Niger. Nous réaffirmons une fois encore que le Droit d’Auteur, c’est le salaire de l’Artiste. Et un salaire est fait pour protéger et non pour détruire», a notifié M. Yacouba Adamou dit Black Mailer.