Le Niger a célébré mardi le 61e anniversaire de son accession à l'indépendance dans un contexte caractérisé par la pandémie de nouveau coronavirus et la situation d'insécurité marquée par les attaques meurtrières terroristes dans le pays, selon les autorités nationales.
"Cette année encore, l'anniversaire de notre accession à l'indépendance se déroule dans un contexte de préoccupation sanitaire dû à la pandémie de la COVID-19, avec notamment l'apparition du très dangereux variant Delta", a rappelé le président nigérien Mohamed Bazoum, dans un message à la nation à l'occasion de la commémoration de cette fête.
Le Niger qui a enregistré son premier cas de COVID-19 le 19 mars 2020, comptait en date de lundi dernier 5.637 cas confirmés positifs, 5.345 guérisons, 195 décès.
"En raison de la persistance et du caractère éminemment pathogène et contagieux" de la pandémie dans le pays, le gouvernement a décidé lundi en conseil des ministres de proroger l'état d'urgence sanitaire, initialement instauré le 27 mars 2020, pour une nouvelle période de trois mois à compter du 6 août prochain, sur toute l'étendue du territoire.
Une campagne de vaccination de masse est actuellement en cours, en plus de la campagne systématique qui se déroule dans les principaux centres de santé depuis son lancement officiel le 29 mars dernier à Niamey.
Sur le plan sécuritaire, le Niger subit depuis des années les attaques du groupe terroriste Boko Haram, notamment dans la région de Diffa, dans l'extrême sud-est du pays, et des mouvements djihadistes ainsi que d'autres groupes armés, dans sa partie occidentale, qui ont fait des centaines de victimes civiles et militaires et des centaines de milliers de déplacés, selon les statistiques officielles.