6ème réunion du cadre de concertation sur la migration : Le consortium gouvernement-partenaires nationaux et internationaux renoue avec le dialogue sur la problématique
Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de la décentralisation, M. Alkache Alhada a coprésidé, le 6 Août dernier à Niamey, avec la cheffe de mission de l’Union Européenne au Niger, l’ambassadeur Denisa Ionete Elina , la 6ème réunion du cadre de concertation sur la migration. Après deux ans de suspension du fait du contexte de la pandémie de la Covid-19, le consortium qui regroupe la partie gouvernementale, celle des partenaires techniques et financiers et les organisations de la société civile concernées par la question, reprend ainsi le dialogue pour une meilleure appréhension et résolution de la problématique de migration au Niger, conformément à la politique nationale en la matière.
Cette session s’est déroulée notamment en présence du ministre de la Justice, garde des sceaux et de son homologue en charge de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes.
Ce cadre de concertation se réunit en principe deux fois par an, pour faire le point sur la situation et les actions menées. Depuis l’avènement de la Covid-19, il a fallu le 6 août 2021 pour que reprennent les sessions. «Nous avons pu le faire et cela nous a permis de faire le point de la situation de la migration», a dit le ministre de l’intérieur Alkache Alhada, qui sort satisfait de la réunion au vu du progrès enregistré par notre pays dans la gestion des migrations. «Le Niger a pris un certain nombre de mesures très tôt, des mesures volontaristes qui ont apporté des résultats positifs que nous avons pu constater aujourd’hui. Et nous allons continuer dans ce sens, parce que ce que nous avons mis en place s’est trouvé être efficace», a-t-il déclaré.
Le ministre a cependant indiqué que la politique nationale de migration adoptée par le Niger a un plan d’action dont la mise en œuvre est estimée à environ 300 milliards de FCFA. «Nous avons convenu déjà d’une table ronde de mobilisation des ressources pour pouvoir financer cette politique nationale de la migration, à travers laquelle nous souhaitons aussi avoir un impact économique dans notre pays», annonce le ministre de l’Intérieur. Pour mettre la jeunesse désœuvrée à l’abri de la migration irrégulière et autres activités criminelles qui riment avec, il est nécessaire d’investir pour booster localement des activités à même de les contenir», a estimé le ministre de l’Intérieur.
«De ce point de vue, je pense que c’est un pari gagné, après tous le défis surmontés (la pandémie de covid-19, la menace sécuritaire, et autres défis humanitaires). Les équipes ont vaillamment travaillé sur l’analyse avant de proposer des recommandations très pertinentes dont nous venons d’assister à la présentation», a soutenu l’ambassadeur, Cheffe de délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme Denisa Ionete Elina.