NIAMEY-- Le bilan de l'épidémie de choléra qui sévit depuis quelques semaines dans certaines régions du Niger, est passé à 16 décès sur 419 cas enregistrés en date du 11 août dernier, a annoncé jeudi le gouvernement.
Par ailleurs, en plus des districts sanitaires de Tanout, Magaria, Damaram-Takayya et Mirriah, dans la région de Zinder (est), les communes de Maradi, Madarounfa et Guidan Roumdji dans la région de Maradi (centre-sud), Gaya et Dongondoutchi dans la région de Dosso (ouest), cités lundi dernier par le ministre de la Santé publique, Idi Illiassou Mainassara, l'épidémie s'est désormais étendue au département de Konni, région de Tahoua (centre), selon un communiqué du conseil des ministres réuni jeudi à Niamey.
"La plupart des cas sont en lien avec une épidémie qui sévit depuis plusieurs mois au niveau des régions voisines frontalières (avec le Nigeria, NDLR), où on note d'importants brassages de populations transfrontalières", a précisé le gouvernement. En outre, poursuit le communiqué, le Niger enregistre, "en cette période, de fortes précipitations ayant occasionné des inondations par endroit qui constituent des facteurs de propagation de cette maladie".
Les quatre régions touchées actuellement (par la maladie) enregistrent de façon récurrente des épidémies de choléra dont la dernière remonte à 2018, a rappelé la même source.
Le gouvernement a assuré que des dispositions avaient été prises, à savoir : "échanges réguliers avec les directions régionales de la Santé sur la situation du choléra dans la sous-région, pré-positionnement des kits-choléra, tests de dépistage rapides et renforcement des stocks au niveau des régions qui ont le plus de cas, missions d'investigations au niveau de tous les foyers, mise en place des sites d'isolement et de prise en charge des cas au niveau des foyers, traitement régulier des points d'eau, sensibilisation sur les mesures de prévention".
Pour rappel, le choléra est une maladie bactérienne provoquant de graves diarrhées qui se transmet à travers l'eau.
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