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Atelier Régional de renforcement de capacité des Journalistes sur la Santé de la Reproduction / Planification Familiale à Ouagadougou (Burkina Faso) : Informer les médias sur les défis et avancées en matière de SR/PF dans les pays du Partenariat de Ouagadougou

Publié le jeudi 19 aout 2021  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Atelier Régional de renforcement de capacité des Journalistes sur la Santé de la Reproduction / Planification Familiale à Ouagadougou (Burkina Faso)
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Ouagadougou au Burkina Faso a accueilli du 10 au 12 aout 2021, l’atelier de renforcement de capacité des journalistes sur la Santé de la Reproduction et la Planification Familiale. Cette rencontre, la troisième du genre a vu la participation de 36 journalistes (Radio, télévision, presse écrite, presse en ligne et blogueurs) des 9 Pays membres du Partenariat de Ouagadougou (PO) et 7 présidents d’Associations des Journalistes en Santé de la Reproduction et Planification Familiale. Le thème retenu est La planification familiale dans un contexte humanitaire, l’impact de la COVID 19 sur les Droits de la Santé Sexuelle et Reproductive et la mobilisation de ressources locales. L’objectif de cette rencontre est d’informer les différentes catégories de médias sur les défis et avancées dans les différents pays du Partenariat de Ouagadougou et aussi renforcer la contribution des journalistes et blogueurs dans la promotion de la santé de la reproduction/planification familiale dans tous ces pays. C’est le ministre de la Santé du Burkina Faso, Pr Charlemagne Ouedraogo qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier.

Spécifiquement, cet atelier vise à partager les avancées et défis dans le domaine de la SR/PF auxquels font face les pays du Partenariat de Ouagadougou dans un contexte de crise sanitaire sécuritaire et humanitaire ; familiariser les participants aux objectifs et priorités du PO définis dans la nouvelle stratégie (2021-2030) ; sensibiliser les participants sur les conséquences de la COVID 19 sur les politiques et programmes de SR/PF dans la sous-région ; informer les journalistes et blogueurs sur les efforts déployés pour une plus grande mobilisation des ressources financières nationales pour le financement de la SR/PF ; échanger avec les participants sur l’Initiative inclusive de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) pour l’implication de la société civile comme partenaire stratégique dans l’atteinte des objectifs 2030 ; informer et recueillir les avis des participants sur l’organisation de l’édition 2021 du concours d’excellence au profit des journalistes et blogueurs co-organisé par l’UCPO et Population Council.

A l’ouverture des travaux, le Ministre de la Santé du Burkina Pr Charlemagne a rappelé qu’au lancement du Partenariat de Ouagadougou, rare étaient les pays membres dont la prévalence contraceptive dépassait 10%. «Aujourd’hui, en célébrant nos réussites tout en étant conscients de ce qui reste à faire, nous constatons que la prévalence contraceptive est à deux chiffres partout dans les pays du Partenariat de Ouagadougou», a-t-il relevé. Au Burkina, elle est passée de 16 en 2012 à 31, 9% en 2020. Ces succès, a ajouté le ministre, et ceux des pays frères sont une source de motivation pour faire de plus en plus mieux au cours des prochaines années pour inscrire les pays membres dans la nouvelle vision du PO qui couvrira la période 2021 – 2030 . «Les pays membres du PO devront à la fin de cette période enrôler quelques 13 millions de femmes nouvelles utilisatrices de la contraception moderne doublant ainsi le chiffre actuel qui est de 6,5 millions», a-t-il dit. Selon le Pr Charlemagne, «c’est un nouveau défi que nous relèverons ensemble dans la solidarité comme pendant la décennie écoulée car pour créer les conditions de capture du dividende démographique il s’avère nécessaire d’investir dans la planification familiale».

Il a par ailleurs ajouté que, dans ce contexte difficile (crise sanitaire et sécuritaire), la mobilisation des ressources et surtout la coopération régionale et internationale reste un atout essentiel pour maintenir les programmes de planification familiale et aussi les rendre plus performants. Le ministre de la santé a, enfin invité, les journalistes, à combattre plus fortement les rumeurs, à pousser les décideurs à l’action, et à encourager les populations à changer de comportement.

La Directrice de L’UCPO, Mme Marie Ba a indiqué que le Partenariat de Ouagadougou a célébré en décembre dernier avec la communauté du PO l’atteinte de son objectif régional et a pu en élaborer un nouvel objectif avec une cible de 13 millions d’utilisatrices d’ici 2030. Dans la nouvelle stratégie du PO, a-t-elle expliqué, un accent sera particulièrement mis sur les jeunes et leurs contributions, sur la recherche au niveau locale et régionale, sur le contexte particulier auxquels sont confrontés certains pays dans la zone du Sahel, en particulier sur le plan sécuritaire et humanitaire, notamment le Burkina, le Niger et le Mali.

Pour la Directrice de Population Council, cet atelier se tient au moment où l’UCPO a identifié quatre priorités dans sa nouvelle stratégie (2021-2030) : il s’agit de la recherche, les normes sociales, la planification familiale en contexte humanitaire et la mobilisation de ressources. Une nouvelle initiative inclusive pour l’implication des organisations de la société civile comme partenaires stratégiques dans l’atteinte des objectifs.

Pour rappel, le Partenariat de Ouagadougou a été lancé en février 2011 à Ouagadougou, Burkina Faso. Son but est d’accélérer les progrès de l’utilisation des services de planification familiale dans les pays membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo). Sa vision est une Afrique de l’Ouest francophone où un accès facile à la planification familiale de qualité sauve et améliore la vie des femmes et des jeunes et sert de catalyseur pour un développement durable pour tous.

Aminatou Seydou Harouna, envoyée spéciale(onep)
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