Le bilan de l'épidémie de choléra qui sévit depuis la mi-juillet au Niger est monté à 35 décès sur 845 cas enregistrés dans le pays, soit un taux de létalité de 4,2%, en date de lundi, a annoncé jeudi le ministre de la Santé, Idi Illiassou Maïnassara.
Au total, 22 districts sanitaires répartis dans six régions du pays -Zinder (est), Maradi (centre-sud), Dosso (ouest), Tahoua (centre), Tillabéry (ouest) et Niamey, la capitale- sont touchés par ce fléau, a-t-il précisé.
M. Maïnassara a réitéré son appel à la population à renforcer les règles d'hygiène "à tous les niveaux et en toute circonstance", notamment le recours aux services de santé "devant tous cas présentant les signes de suspicion de choléra, à savoir : la diarrhée, les vomissements, la déshydratation".
Il a également demandé à ses concitoyens d'"utiliser les toilettes et à défaut procéder à l'enfouissement des selles; consommer l'eau potable, laver régulièrement les mains à l'eau et au savon, surtout avant et après les repas; laver régulièrement les mains après les toilettes; consommer les aliments suffisamment cuits; désinfecter les aliments crus avant leur consommation".
Pour rappel, le choléra est une maladie bactérienne provoquant de graves diarrhées qui se transmet à travers l'eau. La dernière épidémie au Niger remonte à 2018.