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Atelier sur l’intégration de l’éducation à l’Etat de droit et de la dimension genre dans le guide sur la prévention de l’extrémisme violent : Pour la promotion des droits humains, la résilience, la culture de la paix et la non-violence chez les apprenants

Publié le mardi 24 aout 2021  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Atelier sur l’intégration de l’éducation à l’Etat de droit et de la dimension genre dans le guide sur la prévention de l’extrémisme violent
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Le Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Education nationale, M. Hassane Hamza a présidé, hier matin, la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier d’intégration de l’éducation à l’Etat de droit (EED) et de la dimension genre dans le guide élaboré sur la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E). Cet atelier a pour objectif d’intégrer l’éducation à l’Etat de droit et le genre dans le guide pour la formation des enseignants sur l’autonomisation des jeunes pour la résilience et la prévention de l’extrémisme violent. La rencontre a regroupé les membres de l’équipe nationale, les experts internationaux, les représentants des ministères concernés par cette question ainsi que ceux du Centre national d’études stratégiques et de sécurité (CNESS) et de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP).

Il s’agit spécifiquement, d’identifier les contenus à intégrer, relatifs à l’éducation à l’Etat de droit et au genre pour les différents niveaux des cycles de base 1 et 2 et de discuter des modalités d’intégration des contenus des concepts et contenus relatifs à l’éducation à l’Etat de droit, à la démocratie et au genre.

Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général adjoint du ministère de l’Education nationale a indiqué que l’éducation joue un rôle clé pour la promotion des droits humains, de l’Etat de droit, de la justice et de la promotion d’une culture de la paix et de la non-violence. En effet, l’éducation en tant que «puissance douce», a précisé M. Hassane Hamza, participe à l’ouverture d’esprit des apprenants, renforce leur résilience et favorise leur engagement en faveur de la paix et de la non-violence. Aussi a-t-il ajouté, l’éducation permet donc de faire face à l’ignorance et à l’obscurantisme, qui sont à la base de certaines idéologies et certains actes extrémistes violents. Elle permet également d’inculquer aux jeunes des vertus et des

notions telles que le respect, la justice ou encore l’empathie, favorisant ainsi le développement de capacités nécessaires à la construction du vivre ensemble, de la cohésion sociale et de la paix.

C’est en ce sens a dit M. Hassane Hamza, que l’éducation à l’Etat de droit (EED) et la prise en compte du genre sont des éléments complémentaires et indissociables de la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E). Et selon lui, une corrélation entre les droits des femmes et une diminution de l’extrémisme violent est de plus en plus démontrée. «Les pays où il existe une égalité des sexes relative sont moins enclins à l’extrémisme violent. Les femmes et les jeunes filles, très souvent victimes de

l’extrémisme violent, ont un rôle déterminant à jouer dans la prévention de l’extrémisme violent et sont de plus en plus considérées comme porteuses d’initiatives et de solutions», a souligné le SGA du ministère de l’éducation nationale.

Il est donc important de renforcer le guide élaboré sur la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E) en y intégrant ces éléments manquants que sont la dimension du genre et l’éducation à l’Etat de droit (EED). M. Hassane Hamza a fait savoir qu’une «stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent», est disponible. Et le projet PEV-E Sahel contribue à la mise en œuvre de cette stratégie nationale en répondant aux défis majeurs identifiés par le Niger dans la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation.

A titre d’illustration, il a affirmé que certaines organisations et ONG mènent des activités en lien avec l’éducation à l’Etat de droit et la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E), ciblant des adolescents dans le cadre des stratégies de seconde chance et du dispositif itinérant d’appui psychosocial pour adolescents (DIAPADO). A cela s’ajoute l’ensemble des ministères impliqués dans le projet ainsi que dans la «stratégie nationale de réduction de la vulnérabilité du système éducatif» et les autres partenaires du Niger travaillant sur des thématiques similaires ou complémentaires qui mènent également des activités en lien avec l’éducation à l’Etat de droit et la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E).

Rahila Tagou(onep)
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