La Jeune chambre internationale (JCI) universitaire baobab, en collaboration avec l’organisation non gouvernementale World Vision, a organisé le 24 août dernier à Niamey, une conférence sur le thème «Le changement climatique, quel impact pour notre communauté : cas du Niger». Ces échanges destinés à la jeunesse ont réuni plusieurs invités issus des rangs de la JCI, de World vision, de clubs amis et d’autres organisations humanitaires. La conférence entre dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’aide humanitaire qui se tient le 19 août de chaque année.
Peu avant la conférence, le président exécutif 2021 de la JCI universitaire baobab, M. Alou Bankami Sanoussi, a indiqué que son association réalise diverses activités en faveur de la jeunesse, de la femme et de la communauté toute entière. Il indique qu’avec l’expérience, elle s’est bâtie auprès de la communauté, la réputation «d’une organisation sérieuse et dynamique à même de relever les nombreux défis qui assaillent actuellement les communautés au Niger».
Les objectifs visés par la conférence, poursuit M. Alou Bankami Sanoussi, sont une partie intégrante des préoccupations de JCI universitaire baobab. Il s’agit, dit-il, d’inspirer, de motiver et d’inciter à une prise de conscience de ses membres afin qu’ils continuent de venir en aide à leurs communautés. Il rappelle que chaque année, son association organise plusieurs conférences qui vont dans ce sens et qui sont élargies à la participation de nombreuses structures de jeunes au Niger.
L’organisatrice de la conférence, Mlle Salima Issoufou, cheffe de projet à JCI universitaire baobab, s’est réjouie de la contribution qu’apportera la conférence sur les causes, conséquences et les solutions probables. Des mises à jour, dit-elle, qui permettront de mieux outiller la jeunesse sur les méthodes de prévention des catastrophes, surtout en cette saison des pluies. «La JCI a toujours été présente, rappelle-telle, lors des actions bénévoles, en atteste l’aide qu’elle a apportée aux victimes des inondations de l’année passée», dit-elle. Mlle Salima Issoufou a rendu un hommage appuyé à l’ensemble des personnes qui évoluent dans le domaine humanitaire.
Plus tard après la conférence, M. Yves Habumugisha, directeur pays de World Vision au Niger, a indiqué que la vision de son organisation l’enjoint à travailler avec toute organisation désireuse de contribuer, de manière significative, au développement socio-économique des communautés et du pays. «Le changement durable passe par des initiatives au niveau local, régional et national. En soutenant la tenue de cette conférence, nous restons dans la ligne de l’organisation de travailler avec les autres pour accroître l’impact», explique M. Yves Habumugisha. Il fonde l’espoir que cet effort collectif donnera des résultats et permettra de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable.
Le représentant pays de World Vision au Niger dit reconnaitre ainsi le sérieux, la crédibilité et l’apport de JCI pour un développement positif, tout en ajoutant que ces synergies d’actions vont également dans le sens de la cohésion sociale et de l’enracinement du développement durable. «En soutenant ces actions, World Vision veut s’assurer que le bien-être de l’enfant et de sa famille reste au centre des préoccupations des humanitaires. Notre organisation apporte son assistance à plus de 465.000 personnes dont 320.000 enfants et soutient dans son programme d’éducation d’urgence 23.000 enfants», a-t-il souligné.
M. Yves Habumugisha rappelle que World Vision au Niger mène des activités de réponses aux crises et urgences humanitaires et de développement. Dans le cadre de la réponse humanitaire, elle apporte son assistance aux personnes déplacées internes et réfugiées, notamment dans les régions de Maradi et Tillaberi. «Notre action se concentre spécialement sur les volets de l’eau, hygiène et assainissement, de l’assistance alimentaire, de la protection de l’enfant, de la nutrition ainsi que des moyens de subsistances, en plus de la réponse humanitaire apportée suite aux inondations et dans le cadre de la riposte contre la pandémie de COVID-19», a précisé M Yves Habumugisha.