Si seize militaires sont morts dans l’attaque de Baroua, près du Nigeria, dans la nuit du 25 août, aucun civil n’a été blessé ou tué. Les forces de défense du Niger ont donc résisté aux jihadistes de Boko Haram. Selon le ministère, une cinquantaine de terroristes ont été neutralisés. Baroua n’était pas visée par hasard : cette commune est la première où l’État a organisé le retour de déplacés dans le cadre de son opération « retour au village ». La volonté de continuer semble intacte.
Résilience, résistance. Ambitieuse, l’opération « retour au village » a été lancée par le président Mohamed Bazoum, venu en personne à Baroua le 2 juillet. Six mille personnes sont revenues s'installer sur place.
Présence militaire renforcée avec l'appui des forces spéciales, ravitaillement en vivres et en eau, reconstruction des bâtiments officiels : les autorités nigériennes ne s’en cachent pas, elles s’attendaient à des représailles du groupe Boko Haram.
« On savait que Baroua serait attaquée parce que Boko Haram essayera par tous les moyens de saboter le retour des populations », explique Issa Lémine, gouverneur de la région, joint par Guillaume Thibault à Diffa.... suite de l'article sur RFI