1ère Session ordinaire 2021 du comité de pilotage de projets PRODAF/MTZ, PRODAF/Diffa : Examiner, approuver et améliorer les documents préparés sur les projets du Programme Niger-FIDA
Le Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (PRODAF) tient, du 26 au 27 août à Niamey, sa session ordinaire au titre de l’année 2021. Cette session qui se tient conformément aux dispositions de l’article 2 de l’arrêté N° 2019/MAH/SG/DEP du 17 juin 2021 a pour objectif d’examiner et d’approuver les documents préparés par les équipes de management des projets relevant du Programme Niger-FIDA, le bilan d’activités du premier semestre 2021 et le PTBA. 2021, révisé du PRODAF dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder. La session vise également à faire le bilan semestriel d’activités 2021 et PTBA 2021, révisé du PRODAF dans la région de DIFFA, celui d’activités 2021 et le PTBA 2021 du Projet de Renforcement de la résilience des communautés à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans les régions de Maradi, Tahoua, Zinder et Dosso (PRECIS). La cérémonie a été placée sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture, président du comité de pilotage, M. Diamoitou Guessibo Boukari.
Ainsi, c’est une quarantaine de participants, en provenance de ces différentes régions, qui prennent part aux travaux de ladite session. Dans son intervention, le S.G Diamoitou Guessibo Boukari a indiqué que ces dernières années et particulièrement depuis 2019, la Programme Niger-FIDA a connu une évolution significative, tant en terme de financements mobilisés que des partenaires contributeurs à ces financements ; actuellement le montant du portefeuille du FIDA au Niger, avec le concours de ses partenaires, est de plus de 540 millions de dollars US. « Avec l’avènement du Programme Régional Conjoint Sahel, en réponses aux défis de la Covid-19, des conflits et du changement climatique dans les cinq pays du G5 Sahel plus le Sénégal, les interventions du Programme prennent une dimension régionale avec un focus sur les régions de Diffa et Tillabéri en proie à une insécurité, de plus en plus grandissante. M. Boukari, a ajouté qu’à travers ce nouveau programme SD3C, dont le PTBA a été approuvé par le bureau de leur instance, le 24 juin 2021, le Programme Niger-FIDA contribuera significativement à la nouvelle dynamique de gestion de l’insécurité prônée par le Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou, pour le maintien de la paix et de la stabilité. « L’importance grandissante de ce portefeuille nous interpelle davantage, d’une part à veiller que la gestion du programme soit conforme aux accords de financement et aux engagements convenus avec les différents bailleurs de fonds et d’autre part à s’assurer que l’approche d’intervention et les activités du programme soient en conformité avec les politiques, stratégies et priorités nationales », estime le S.G du Ministère de l’Agriculture. Il a aussi noté l’importance de l’attention à accorder aux préoccupations soulevées par les équipes de management, afin de leur donner les orientations et autorisations nécessaires pour atteindre le niveau de performance attendues, à savoir un taux de décaissement des PTBA supérieur à 90%. M. Diamoitou Guessibo Boukari a saisi l’occasion pour remercier les bailleurs de fonds qui accompagnent le Niger dans le financement et la mise en œuvre des différents projets. L’intervenant a notamment cité : le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) ; le Fonds d’Adaptation aux Changements climatiques (ASAP) ; le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) ; le Fonds de Développement des pays exportateurs du Pétrole (OFID).
A ceux-là, M. Guessibo Boukari a ajouté les Coopérations Italienne, Norvégienne et Espagnole, la Banque Africaine de Développement (BAD) ; le Fonds Vert Climat (FVC) ainsi que la Banque Agricole du Niger (BAGRI) et les bénéficiaires, qui contribuent à travers la facilité 1 du Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN). Les participants ont suivi plusieurs panels relatifs à l’ordre du jour. Des échanges et des débats ont suivi les exposés ; des améliorations ont aussi été apportées aux documents par les divers participants. Aussi, la présente rencontre a donné l’opportunité aux participants de vérifier et de valider les orientations du gouvernement en lien avec les priorités retenues dans le cadre de l’accélération de la mise en œuvre de l’Initiative 3N, la prise en compte du plan sécuritaire, surtout dans certaines régions du Niger.