Niamey – Au Niger, producteur du pétrole depuis 2011, le secteur pétrolier aval fait montre d’énergie avec la poussée remarquée des stations d’essence à l’initiative des privés nationaux.
Selon les derniers chiffres disponibles, le pays compte 722 stations-services et dépôts colis alors qu’on n’en dénombrait que 295 stations-services en 2011, date de la mise en exploitation de cette ressource, selon le ministère du pétrole.
Exceptées deux multinationales, une multitude d’enseignes nationale a pignon sur rue avec des marques d’appellations zonales ou des patronymes des promoteurs.
Cette activité a créé des dizaines d’emplois pour des jeunes qui ne demandent aucune qualification : Selon un gérant d’essencerie, « s’agissant des ressources humaines pour les emplois, les stations-services n’ont point besoin de diplômés particuliers, elles embauchent de jeunes, généralement sans qualifications précises et qui travaillent en plusieurs équipes’’.
Le réseau de distribution actuel donne environ un ratio de 540 véhicules par station-service au Niger, rapporté à la population, la moyenne serait d’environ 50km2 / habitants par station-service au Niger.
Les réserves pétrolières au Niger sont estimées à environ 3,984 milliards barils dont près de 1 milliard de barils récupérables selon les données de juin 2018-Ministère du Pétrole.
Le secteur du pétrole a ‘’largement contribué au développement de l’économie nigérienne représentant 4% du PIB, 19% des recettes fiscales, 16% des exports et 5% des emplois salariés formels du Niger’’, selon le ministère du pétrole.
A l’horizon 2022, dans le cadre de la nouvelle phase d’exploitation (par la construction du pipeline Niger-Bénin), le pétrole sera le principal levier de l’économie, contribuant à « 24% pour le PIB, 45% des recettes fiscales, 68% des exportations et 8 à 12% des emplois salariés formels au Niger ».