la veille de l’année nouvelle, Les Afriques brosse un tableau des agendas politique, économique et sécuritaire du continent. Entre échéances électorales, une menace terroriste qui fait tache d’huile et des régimes foncièrement axés sur l’émergence, … l’Afrique se trouve plus que jamais centre de gravité du monde. Avec des taux de croissance à deux chiffres par endroits, le reste du monde va continuer de se focaliser sur l’Afrique. Dans de pays, tels que le Ghana, la Côte d’Ivoire, à l’ouest, ou encore le Kenya et l’Ethiopie à l’Est, ou le Botswana, l’Angola et la Namibie au sud, sans omettre le Mozambique et ses immenses réserves de gaz, le développement est bien amorcé, à travers le continent. Le investisseurs locaux et internationaux veillent au grain et n’hésitent pas à saisir les opportunités pour peu que le climat des affaires s’y prête. Dans nombre de pays, des trains de mesures sont en cours, ou si elles ne sont déjà applicables pour simplifier l’Acte d’investir. Les besoins d’investissements sont toujours estimés à des milliers de milliards de $. Au niveau politique, le continent sera le lieu, au cours de l’année 2014, d’élections générales, locales ou nationales. A ceux qui s’accrochent au pouvoir revendiquant un énième mandat s’opposent ceux qui veulent concrétiser une démocratie, … A côté de ceux-là, d’autres sont à la recherche de légitimité ou sont sommés de quitter le pouvoir, juste après la transition, suivez mon regard, … Au moment où une faction terroriste fait tache d’huile dans le désert du Sahara et au Sahel, mais aussi dans l’Est du continent, notamment au niveau de sa Corne, où la piraterie au large s’atténue. Malheureusement, c’est à l’opposé, dans le Golfe de Guinée que les coupeurs des autoroutes de la mer pullulent désormais. L’année 2014 sera sans nul doute celle où la prise de conscience d’une force africaine pour assurer la sécurité des Etats sera la plus forte et que les moyens de la financer affinés. La France commence à montrer des lassitudes de faire le gendarme de l’Afrique après le Mali, la RCA. Qui sera le prochain ?
Les Etats souverains gagneront aussi à se concilier à leurs nations respectives pour aller vers des unions monétaires, comme à l’Est, ou à assumer enfin leurs devoirs régaliens dans une paix retrouvée, singulièrement au nord du continent où des révolutions n’ont toujours pas cessé de finir, ... Ces instabilités, bien acceptées par les observateurs dans la vie des nations, seront des prétextes supplémentaires aux ONG et autres organisations de la société civile pour dérouler un agenda encore riche pour soutenir la santé des populations, la lutte contre la pollution et le renforcement du développement durable, …