Exiger des Africains, comme le font certaines ONG intégristes, qu’ils ralentissent leur développement pour freiner la dégradation de l’environnement et les émissions de gaz à effet de serre serait profondément immoral.
Le dernier rapport des climatologues du GIEC nous est tombé dessus le 9 août, comme une pluie d’orage sur le mont Cameroun. Le scénario qu’il nous décrit pour le demi-siècle à venir – celui que vivront nos enfants – ressemble à un voyage sans retour vers ce que le Financial Times appelle « l’enfer sur terre », celui d’une planète en surchauffe ravagée par les catastrophes dues à une température globale la plus élevée depuis 125 000 ans et à une hausse du niveau des mers la plus rapide depuis 10 000 ans.
Code rouge pour l’humanité
Antonio Gutteres parle d’un « Code rouge pour l’humanité » et John Kerry, le « Monsieur Climat » de Joe Biden, d’un « multiplicateur de menaces sans précédent ». Il ne s’agit plus de savoir si le pire est à venir, mais d’imaginer comment y survivre. Tel sera le défi unique auquel aura à répondre la COP26 de Glasgow, en novembre prochain, la plus cruciale sans doute de toutes les COP.... suite de l'article sur LeMonde.fr