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Renversement du président Alpha Condé : "En ces moments d’incertitudes, nous avons naturellement une pensée toute fraternelle pour le peuple de Guinée qui a tant donné de fierté à l’Afrique" Par Hamma Hamadou

Publié le mardi 7 septembre 2021  |  Nigerdiaspora
Hamma
© Autre presse par DR
Hamma Hamadou, Directeur Générale des Impôts (DGI)
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Aux organisations internationales et régionales dont nous préemptons les réactions cyniquement intéressées, nous nous permettons de rappeler, comme dans le précédent du Mali, la Résolution 2131, intitulée « Déclaration sur l’inadmissibilité de l’intervention dans les affaires intérieures des États et la protection de leur indépendance et de leur souveraineté », adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 21 décembre 1965 sans opposition, avec 109 voix pour et une seule abstention. Elle pose les principes suivants :

« 1. Aucun État n’a le droit d’intervenir, directement ou indirectement, pour quelque raison que ce soit, dans les affaires intérieures ou extérieures d’un autre État. En conséquence, non seulement l’intervention armée, mais aussi toute autre forme d’ingérence ou toute menace, dirigées contre la personnalité d’un État ou contre ses éléments politiques, économiques et culturels, sont condamnées.

2. Aucun État ne peut appliquer ni encourager l’usage de mesures économiques, politiques ou de toute autre nature pour contraindre un autre État à subordonner l’exercice de ses droits souverains ou pour obtenir de lui des avantages de quelque ordre que ce soit. Tous les États doivent aussi s’abstenir d’organiser, d’aider, de fomenter, de financer, d’encourager ou de tolérer des activités armées subversives ou terroristes destinées à changer par la violence le régime d’un autre État ainsi que d’intervenir dans les luttes intestines d’un autre État.

3. L’usage de la force pour priver les peuples de leur identité nationale constitue une violation de leurs droits inaliénables et du principe de non- intervention. »

Sauf erreur de notre part, le droit ou devoir d’ingérence institué en 1991 n’affecte pas fondamentalement ces principes.
Nous appelons donc tous les Guinéens, militaires et civils, à placer les intérêts de la Guinée au-dessus des questions de politique politicienne et à s’engager de toute urgence en soutien d’un processus modelé et dirigé par eux-mêmes afin d’établir un gouvernement de transition inclusif qui mènera le pays à des élections générales libres et équitables dans les plus brefs délais.

Par Hamma Hamadou
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