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Le Niger et l’Algérie condamnent le coup d’Etat du 5 septembre dernier en Guinée (Diplomates)

Publié le mardi 7 septembre 2021  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par DR
Le Niger et l’Algérie condamnent le coup d’Etat du 5 septembre dernier en Guinée (Diplomates)
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Niamey - Le Niger et l’Algérie condamnent ‘’fermement’’ le coup d’Etat intervenu le dimanche 5 septembre 2021 en Guinée Conakry ayant renversé le Président Alpha Condé.

Cette position commune des deux pays a été rendue publique par les Ministres des affaires étrangères des deux pays lors d’un point de presse conjoint qu’ils ont animé à Niamey à l’issue d’une séance de travail le même jour.

‘’Notre position est très claire. A l’instar de la CEDEAO et l’Union africaine, nous condamnons la prise de pouvoir par la force’’ a déclaré Hassoumi Massaoudou, Ministre des affaires étrangères de la République du Niger en répondant à la question d’un journaliste de l’ANP.

‘’Notre position est claire et sans équivoque. (…) et nous espérons un retour rapide à l’ordre constitutionnel normal. Nous demandons la libération sans condition du Président Alpha Condé. Nous serons très vigilants sur les conditions de sa détention. Voilà la position très nette et très claire de notre pays’’ a ajouté le Chef de la diplomatie nigérienne.

‘’En ce qui concerne la situation en Guinée, évidemment notre position étant à tout point la même que celle (…) de la République du Niger. Nous sommes profondément attachés aux principes et normes de la bonne gouvernance en Afrique’’ a aussi réagi, à la question de l’ANP, le ministre des affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra.

Ces réactions des autorités nigérienne et algérienne viennent s’ajouter au lot de condamnations sur le continent.

La communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont la Guinée est membre, a dans un communiqué publié quelques heures après le putsch, a condamné ‘’avec la plus grande fermeté cette tentative du coup d’Etat’’.

Dans ce communiqué dont copie est envoyée à l’ANP, la CEDEAO a aussi exigé ‘’le retour à l’ordre constitutionnel sous peine de sanctions’’, tout en exigeant ‘’le respect de l’intégrité physique’’, ainsi que ‘’sa libération immédiate et sans condition’’.

L’Union africaine, dont la Guinée est également membre, a rejeté ‘’cette prise de pouvoir par la force’’ et demande ‘’la libération immédiate’’ du Président déchu.

Le Nigeria, première puissance au sein de la CEDEAO, s’est dit ‘’attristé’’ par ce coup d'État qui s’est fait ‘’en claire violation du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance’’.

Pour rappel, le 5 septembre 2021, une unité d'élite de l'armée guinéenne, à savoir le Groupement des forces spéciales (GFS), s'empare du palais présidentiel et capture le président, Alpha Condé, au pouvoir depuis 2010.

Les auteurs du coup d’État, menés par le colonel Mamady Doumbouya, annoncent la suspension de la Constitution, la dissolution du gouvernement et des institutions ainsi que la fermeture des frontières. Une junte militaire prend le pouvoir sous le nom de Comité national du rassemblement et du développement (CNRD).

Au pouvoir depuis 2010, Alpha Condé est contesté depuis sa réélection en 2020 pour un troisième mandat après avoir fait modifier par référendum la Constitution pour en supprimer, entre autres, la limitation à deux mandats.

MSB/AS/ANP 045 Septembre 2021

Niamey
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