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Insécurité dans la région de Tillabéri : ‘’Le problème d’Anzourou est dû à celui d’Inatès’’ (Président)

Publié le dimanche 12 septembre 2021  |  Agence Nigerienne de Presse
Conférence
© Autre presse par DR
Conférence de presse du chef de l’Etat à Anzourou
Le chef de l’Etat Bazoum Mohamed a annoncé au cours d’une conférence de presse animée, ce samedi 11 septembre 2021 à Anzourou au terme d’une visite de 48 heures dans la région de Tillabéri que ‘’le problème de la commune rurale d’Anzourou est dû à celui d’Inatès, localité frontalière où les terroristes s’introduisent pour commettre leurs forfaitures’’.
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Tillabéry - Le chef de l’Etat Bazoum Mohamed a annoncé au cours d’une conférence de presse animée, ce samedi 11 septembre 2021 à Anzourou au terme d’une visite de 48 heures dans la région de Tillabéri que ‘’le problème de la commune rurale d’Anzourou est dû à celui d’Inatès, localité frontalière où les terroristes s’introduisent pour commettre leurs forfaitures’’.

Par conséquent, le chef de l’Etat nigérien de manifester ‘’l’urgence de s’occuper de façon totalement prioritaire d’Inatès’’.

Dans son intervention préliminaire, le Président de la République a indiqué qu’il est venu en visite à Tillabéri conforment à un agenda qu’il a conçu depuis un certain temps, signalant que Tillabéri est ‘’la région qui vit sous la pression des terroristes, la plus forte sur le territoire nigérien, beaucoup plus même que Diffa’’.

Le Président Bazoum Mohamed d’expliquer que le fait qu’il soit allé à Diffa avant Tillabéri, c’était parce qu’il y’avait eu ‘’des circonstances qui avaient commandées qu’il parte à Diffa. C’était la décision de ramener les populations dans les villages respectif’’.

Le chef de l’Etat nigérien de souligner, par la suite, qu’il n’avait pas voulu venir à Tillabéri avant qu’ils ne créent les conditions d’un rapport de force militaire favorable à partir duquel sa visite aurait un sens. Et que s’il devait venir pour que ‘’les mêmes massacres se poursuivent de façon récurrente, il n’aurait pas une valeur ajoutée à son arrivée dans la région’’.

Evoquant la levée de l’interdiction de circulation des motos dans la région de Tillabéri, le Président de faire constater que ‘’si certains s’en félicitent, et nous témoignent leur gratitude, par contre comme à Anzourou, ils pensent que ce n’est pas une mesure à prendre et que c’est pourquoi le gouvernement a pris cette mesure pour un délai d’un (1) mois qui nous permettrait d’en faire une évaluation et prendre des décisions définitives qui s’imposent à la fin et que d’ores et déjà à partir de ce que j’ai compris depuis hier c’est une mesure qui sera appliquée à la carte. Dans certains endroits elle sera appliquée, dans d’autres, elle ne le sera pas’’.

Le chef de l’Etat a annoncé, par ailleurs, qu’il ne peut pas venir à Tillabéri sans se rendre à Kandadji pour voir l’évolution du chantier de construction du Barrage.

Répondant à une question qui laisse croire que le gouvernement a cédé à une pression populaire dans le cadre de la levée de l’interdiction de la circulation des motos, le Président de la République de faire comprendre qu’il y’avait une demande très forte des populations pour que cette mesure soit revue et que le gouvernement l’avait fait sans beaucoup hésiter, tout en faisant remarquer que ‘’d’un département à un autre, le point de vue n’est pas le même’’.

Concernant le problème d’accès aux infrastructures scolaires et de santé, le Président de la République a soutenu que ‘’si les populations sentent qu’elles vivent dans un contexte où les choses fonctionnent normalement, les écoles vont s’ouvrir, mais si la peur continue d’habiter la population, évidemment rien ne fonctionnera normalement’’.

A cette occasion, le chef de l’Etat a annoncé qu’ils vont faire ‘’le pari qu’à la rentrée prochaine, les écoles marchent normalement et immédiatement aussi les centres de soins puissent rouvrir et que la vie se normalise dans l’Anzourou’’.

‘’Le problème de l’Anzourou, c’est Inatès, tant qu’il y a cette porte béante par laquelle entrent les terroristes dans cette zone là et font ce qu’ils sont en train de faire, on réglera le problème, mais seulement en partie, d’où l’urgence de nous occuper de façon totalement prioritaire d’Inatès’’ a conclu le Président de la République Bazoum Mohamed.

AIO/AS/ANP septembre 2021
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