Au moins 11 habitants du village nigérien de Larbakoira, dans l'ouest du pays, proche des frontières du Mali et du Burkina Faso, ont été tués dimanche soir par des inconnus armés, a-t-on appris lundi de source sécuritaire.
Ces civils revenaient d'une foire hebdomadaire quand ils ont été tués par plusieurs individus non identifiés, lourdement armés, circulant sur des motos, a précisé la même source.
Le Niger fait face à des attaques terroristes meurtrières et dévastatrices, depuis des années, dans sa partie occidentale, perpétrées par des organisations terroristes proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, d'Ansar Dine et d'autres mouvements rebelles basés dans le Nord Mali, qui ont fait des centaines de victimes civiles et militaires, selon les statistiques officielles.
A cela est venu s'ajouter depuis près de trois ans un nouveau foyer d'insécurité dans l'extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des "3 frontières" (Niger-Mali-Burkina Faso) entretenu par d'autres groupes djihadistes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.
Cette dernière attaque est intervenue alors que le président nigérien Mohamed Bazoum était en visite dans cette zone pour échanger avec les populations victimes des exactions des groupes djihadistes.