Plus d’un milliard de personnes dans le monde, dont la moitié réside en Afrique n’ont pas de documents d’identité. Des individus qui se retrouvent alors exclus des aides et des services publics fournis par leur État. La solution pour remédier à cette fracture sociale serait de mettre en place une identité numérique universelle, préconise une ONG.
Sans aucun document officiel prouvant son identité, un humain sur huit sur notre planète se retrouve de facto exclu d’une quelconque assistance des services administratifs et d’assistance que son gouvernement a mis en place. Ces citoyens « invisibles » n’ont d’autre choix que vivre en marge de la société. Ces éternels abonnés absents des systèmes de santé ou encore privés de scolarité, ne peuvent ni ouvrir de compte bancaire, ni changer de pays faute de passeport ou encore ne sont pas autorisés à voter.
Une fracture identitaire qui, sur le continent africain, est synonyme d’extrême pauvreté, constate depuis 2014 l’organisation non gouvernementale ID4Africa. L’ONG s’est donnée pour mission d’aider les pays d’Afrique à « adopter une identité numérique de manière responsable et pour le bien commun » et milite dans le cadre de l’Objectif de développement durable de l'ONU pour instaurer une Journée Internationale de l’Identité tous les 16 septembre.