Installé officiellement mardi dernier par le président de l'Assemblée Nationale, S.E Hama Amadou, le parlement des jeunes de la 2ème législature de la 7ème République poursuit les activités inscrites à l'agenda de sa session. C'est ainsi que les députés juniors ont procédé, dans la journée du mercredi dernier, au Stade Général Seyni Kountché, à l'adoption du règlement intérieur et à l'élection des membres du bureau.
Ces élections se sont déroulées conformément aux dispositions du règlement intérieur du parlement des jeunes qui a été adopté avec 99 voix pour, 1 voix contre et 1 abstention. A l'issue de l'élection des membres du bureau qui auront désormais la charge de gérer le parlement des jeunes de la 2ème législature de la 7ème République, c'est Mlle Rachida Soumana Karimou qui a été élue présidente avec 96 voix sur les 107 votants. Chaque région a un vice président sauf la région dont la présidente du parlement des jeunes est issue. Quant aux postes de secrétaire général et secrétaire général adjoint, les candidats se sont concertés pour un consensus, mais en vain. Finalement, ils ont été départagés par les urnes. C'est dire que les jeunes parlementaires sont en train d'apprendre les règles démocratiques avec des élections libres et transparentes.
Après cette plénière, les 113 députés juniors ont effectué une visite au Musée National Boubou Hama. Cette visite a permis aux jeunes parlementaires du Niger de découvrir le riche patrimoine culturel et artistique de notre pays. C'est ainsi qu'ils ont été édifiés sur l'historique du Musée national Boubou Hama et ont effectué des visites dans les différents pavillons de cet Etablissement Public à caractère Scientifique et Culturel. D'une superficie de 24 hectares, le Musée National Boubou Hama compte deux collections à savoir celle sous toit et le parc zoologique.
Par ailleurs, la séance d'hier, qui s'est déroulée dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale, a été marquée par la présentation des membres du bureau du parlement des jeunes au Président de l'Assemblée Nationale, S.E Hama Amadou.
A la reprise de la séance, les députés juniors se sont inscrits dans les quatre commissions identifiées, avant de suivre avec intérêt plusieurs communications dont le thème central est ''la corruption en milieu scolaire''. Dans la communication du premier conférencier, on retient que la corruption a une définition pénale, sociologique et anthropologique. Selon Transparency International, la corruption est définie comme un abus de pouvoir.
Dans le secteur de l'éduction, elle se manifeste surtout pendant les examens et concours. Toutefois, il faut noter qu'elle est devenue un phénomène endémique parce qu'elle frappe tous les secteurs de la vie socio-économique et politique du pays. Les causes de cette pratique dangereuse pour la société sont endogènes et extérieures. Pour réduire l'ampleur de la corruption, le conférencier a proposé un certain nombre de recommandations qui vont de la sensibilisation de l'ensemble des acteurs, à la lutte contre l'impunité et à la récompense des acteurs intègres, en passant par la création d'un système de dénonciation à l'intérieur. Les parlementaires juniors ont aussi suivi une communication sur la protection de l'enfant, au cours de laquelle le conférencier, M. Souleymane Issoufou, s'est longuement attardé sur les droits des enfants.
