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Maradi, 31 étudiants de Master 2 soutiennent en biodiversité et gestion de l’environnement
Publié le jeudi 14 fevrier 2013   |  lesahel.org


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© Autre presse par DR
Université de Maradi


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Déjà, 25 étudiants ont présenté leurs travaux qui sanctionnent ainsi cinq années de formation théorique et pratique. Pour la partie pratique, les étudiants ont passé plusieurs mois sur le terrain et dans des laboratoires sous la direction des maitres de stage et des directeurs de mémoire. « Dans l’ensemble, les étudiants qui ont soutenu leur mémoire ont bien travaillé », a apprécié Pr Saadou Mamane, Recteur de l’Université de Maradi. Après la délibération, certains de ces diplômés pourront continuer pour leur thèse, à défaut, d’autres peuvent entrer dans la vie active. Selon le recteur, jusque-là les débouchés ne posent pas de problème pour les diplômés de cette filière. « La plupart des diplômés en biodiversité et gestion de l’environnement que nous avons formés dans l’ancien système à l’université de Niamey, sont aujourd’hui dans des projets, ONG, ou autres services », témoigne l’enseignant chercheur.
La filière Biodiversité et gestion de l’environnement constitue un domaine d’étude intéressant pour le Niger a souligné Pr Saadou Mamane. Pour lui, les diplômés formés dans cette filière seront d’une grande contribution dans l’éducation environnementale, ce qui serait très avantageux pour le Niger qui est un pays sahélo-saharien. La formation en biodiversité permet ainsi de promouvoir la gestion durable de l’environnement et de faire un suivi écologique, a-t-il expliqué. Avec les autres spécialistes qui sont avec lui, Pr Saadou Mamane ambitionne de faire l’université de Maradi un pole d’excellence en matière de questions environnementale, de botanique et de biologie végétale.
La faculté des Sciences et Techniques (FST), ainsi que celle d’Agronomie et des Sciences de l’Environnement (FASE) de l’université de Maradi ont démarré leurs activités à l’heure de la reforme LMD dans laquelle s’est engagé le Niger. Mais pour certains étudiants, la mise en application de cette réforme ne va pas sans difficulté. En cause, le système d’évaluation, la rapidité avec laquelle les cours sont dispensés, la capacité d’accueil des infrastructures. « Notre crainte est de retomber dans les mêmes problèmes décriés dans l’ancien système d’enseignement caractérisé par beaucoup d’échec et une perte de temps », se plaint un étudiant qui est à sa deuxième année d’études en biodiversité et gestion de l’environnement.

Le recteur de l’université n’ignore pas les préoccupations que soulèvent les étudiants. Pour ce qui est du rythme des cours, la solution envisageable est le réajustement des dates du démarrage de l’année académique, afin d’avoir plus de temps. Bientôt, des infrastructures en construction, notamment quatre salles de cours, quatre laboratoires, une salle informatique, une bibliothèque seront réceptionnées, ce qui permettra d’accroitre la capacité de l’université. En attendant, les étudiants continuent à affluer à l’université de Maradi qui compte cette année 1153 étudiants.

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