Dans l’optique d’une amélioration de l’efficacité des interventions de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Gabon, l’Etat gabonais et ladite organisation viennent de formaliser, à moyen terme, leur coopération par la validation du Cadre de Programme Pays (CPP).
Il s’agit en effet d’un programme de la FAO dont le but est de participer, pour une période de trois ans (2013-2016), dans la lutte contre la pauvreté et la faim en développant une agriculture responsable au Gabon. Dotée d’un budget global de $ 10 643 500, la FAO Gabon, à travers le Cadre de Programme Pays, contribuera à satisfaire les besoins des plus pauvres du pays.
Tactiquement, selon une source officielle, il est question d’une stratégie à trois volets qui consiste d’abord à développer le secteur agricole en vue d’une augmentation de la production ainsi que le maintien du potentiel productif des ressources naturelles. Par ailleurs, il implique une amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition ; ce qui passe par trois facteurs que sont le renforcement du système de contrôle, la vulgarisation des bonnes pratiques et la résilience aux crises alimentaires. Enfin, ce programme porte aussi sur l’élaboration et la mise en œuvre de politiques qui ont pour finalité de rendre performantes celles sectorielles et rationnaliser l’environnement juridique.
Pour le peuple gabonais, le CPP a pour avantage de répondre à la fois objectivement et efficacement aux priorités nationales qui touchent des domaines comme le secteur primaire, les problématiques du développement rural et de la sécurité alimentaire. Il faut dire que tout ceci entre droit dans la ligne de mire des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dont le premier axe traite justement de la lutte contre la pauvreté et la faim.