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Officiel : le gouvernement malien condamne les propos du chef de la diplomatie nigérienne (Communiqué)

Publié le lundi 20 septembre 2021  |  actuniger.com
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© Autre presse par DR
Les Ministres du G5 tentent de mobiliser les moyens pour éradiquer le terrorisme
Le Centre for Strategic and International studies a Washington D.C. à abrité le 01 Novembre 2017 de 9h à 10h30 du matin une conférence débat avec les cinq ministres du G5 Sahel. Photo:Le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop du Mali
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Dans un communiqué publié ce dimanche 19 septembre 2021, le gouvernement malien a fermement condamné et rejeté « les propos inacceptables, inamicaux et condescendants », tenus dernièrement par le ministre nigérien des Affaires étrangères Hassoumi Massaoudou sur l’appréciation de l’évolution de la situation politique du Mali. Dans le communiqué signé par son chef de la diplomatie, le gouvernement du Mali s’est d’ailleurs interrogé sur le titre avec lequel le ministre nigérien s’est érigé en porte-parole de la Cédéao alors que son pays n’assure pas la présidence en exercice de l’organisation. « S’agissant de la volonté prêter aux autorités maliennes d’engager des « mercenaires », le gouvernement de la République du Mali s’étonne et s’interroge sur ces allégations basées uniquement sur des rumeurs et des articles de presse commandités s’inscrivant dans le cadre d’une campagne de dénigrement du pays et de diabolisation de ses dirigeants », poursuit le communiqué dans lequel le gouvernement malien a estimé nécessaire de rappeler que « dans l’accomplissement pleine et totale de sa souveraineté et dans le souci de préserver son intégrité territoriale et le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats, il ne permettra à aucun Etat de faire des choix à sa place et encore moins de décider quels partenaires il doit solliciter ou pas ».

Pour rappel, dans un entretien qu’il a accordé à RFI le jeudi 16 septembre dernier à la fin du Sommet extraordinaire de la Cedeao sur la situation en Guinée et au Mali, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou, a, dans des propos pas très diplomatiques comme en témoigne la polémique soulevée par ses déclarations chocs, critiqué sévèrement la gestion de la transition par les autorités actuelles. « Si les militaires maliens ne rendent pas le pouvoir en février prochain, les sanctions internationales contre Bamako seront sévères », a par exemple assené le chef de la diplomatie nigérienne. Par rapport aux Assises nationales que projettent les autorités de transition avant les prochaines élections, le ministre Hassoumi a estimé qu’il ne s’agit plutôt que de « diversion ». « Nous n’acceptons pas de diversion pour détourner les objectifs qui sont bien assignés à cette transition : la fin des élections à fin février », a-t-il commenté.

Sur un autre sujet qui fait grand bruit depuis quelques jours, celui de la négociation en cours d’un accord entre les autorités maliennes et la société russe Wagner, le ministre Hassoumi Massaoudou a dit « tirer la sonnette d’alarme ». « Nous ne pouvons pas accepter que les militaires maliens nous amènent un autre élément hétérogène constitué de mercenaires étrangers dans notre zone », a prévenu le chef de la diplomatie nigériennes.

Des propos qui ont suscité la réaction officielle du gouvernement du Mali à travers ce communiqué.
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