Plusieurs acteurs de la composante Police du G5 Sahel, comprenant des militaires, des gendarmes, des policiers et des magistrats des cinq pays membres de l’oragnisation sous-régionale, ont entamé lundi à Niamey, leurs premiers exercices dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a-t-on appris de sources militaires.
Pour rappel, la Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S), composée des armées du Niger, du Mali, du Burkina Faso, du Tchad et de la Mauritanie, a été créée en 2017 à l’initiative des dirigeants de ces cinq pays, en réponses aux menaces terroristes et à l’insécurité grandissante dans l’espace sahélo-saharien, depuis près de six ans.
La composante Police de la FC-G5S, constituée de gendarmes déployés avec les militaires de la force conjointe et d’unités nationales d’investigations spécialisées, a été créée en complément des opérations de ladite force, et pour assurer la traduction en justice des personnes appréhendées, explique un communiqué du G5 Sahel.
Pendant une dizaine de jours (20-29 septembre), "ces exercices seront axés sur la coordination d’une action de judiciarisation du théâtre d’opération de la Force conjointe, a précisé la même source. L’objectif est "d’examiner le procédé de fonctionnement de la chaîne de judiciarisation de la composante Police de la Force conjointe du G5 Sahel pour chaque pays".