Nous, étudiants nigériens en Algérie, unis et solidaires face aux difficultés socio-académique des étudiants, résolument déterminés à trouver les voies et moyens d’une lutte salvatrice pour redonner sa dignité perdu à l’étudiant nigérien en Algérie rendons publique une déclaration dont la teneur est la suivante :
Considérant la situation de l’étudiant nigérien en Algérie d’ores et déjà précaire qui n’a de cesse se dégrader depuis l’avènement de la 5ème république jusqu’à la septième république dont le cheval de batail du gouvernement a été un enseignement de qualité : suspension, taux de bourse dérisoire, sporadique et totalement discordant face à la cherté du niveau de vie et son augmentation progressive;
Considérant la bataille acharnée des camarades étudiants nigériens en Algérie, afin d’élever haut les couleurs nationales avec des résultats académiques les plus élevés dans toutes les facultés de l’Algérie;
Conscient que l’éducation est l’avenir de toute nation ; de la lourde responsabilité qui pèse sur nos épaules en tant que digne fils de ce pays, de lui faire honneur et de préserver son image en tout lieu et en toute circonstance.
Conscient que la défense de nos légitimes revendications est un combat noble garanti par la constitution de la 7ème république. Nous avons décidés de rompre d’avec la spirale du silence ; pour dénoncer ouvertement la fuite de responsabilité caractérisée par un abandon total des acteurs ayant en charges l’enseignement supérieur à savoir la représentation nationale, le gouvernement et les acteurs clés de l’éducation.
En effet, depuis plus d'une décennie nous avons lancé des cris d'alarme à l’endroit des plus hautes autorités du Niger ; notamment, le ministère de l'enseignement supérieur, la primature et même la présidence de la république à travers une lettre ouverte adresser au président de la république en vue trouver des solutions aux difficultés socio-académiques de l’étudiant Nigérien à l’étranger.
La situation à laquelle nous sommes confrontés ressemble à celle des enfants abandonnés par leur père. Celui-ci s’étant affranchi de son devoir familial. En droit commun, cet état de fait constitue un délit pénal.
Dans la seule optique de découdre définitivement avec cette situation de miséreux et contraints par une classe politique amère, sourde et muette ; plus soucieuse de se disputer des prébendes que les aspirations du peuple ; charogne et charognards dont, on le sait aujourd’hui a pour seule motivation la quête du pouvoir et les moyens de le préserver quoi qu’il advienne ;
Considérons que la lutte est la seule alternative. Une lutte sans réserve qui aura pour seul but contraindre à notre tour les autorités et par la même occasion toute la classe politique nigériennes a se pencher sur la question de l’étudiant nigérien en Algérie.
Une lutte radicale, ferme dans la légalité et le respect de droits que nous confère notre constitution. Notre objectif est clair, il est le suivant : L’amélioration de nos conditions de vie gage d’une formation de qualité. Cette amélioration passe nécessairement par l’augmentation du complément de bourse. En effet nous sommes les seuls étudiants en Algérie ne bénéficiant pas d’un complément de bourse conforme.
Comment sinon comprendre qu’il y ait des augmentations de salaire à tous les fonctionnaires de l`Etat, aux contractuels, et aux étudiants sur le territoire national et que le complément de bourse de l’étudiant nigérien à l` étranger reste intact et insignifiant.
Au vu de tout ce qui précède :
Nous, Etudiants Nigériens en Algérie exigeons :
le rehaussement du complément de bourse a 300 euros le trimestre, son octroi à tous les étudiants Nigériens ayant droit, son payement à terme échue, car la bourse est d`ordre alimentaire ;
le rehaussement des frais allouer aux transports des matérielles didactiques en fin de cycles pour les étudiants (M C O) et son payement avant le 30 juin de chaque année, pour que les étudiants puissent acheminer leurs matériels aux pays sans problèmes majeur.
la prise en charge complète des étudiants en cas de maladie.
Un billet de vacance à tout étudiant ayant séjourné plus de deux ans en Algérie.
Un billet de condoléances à tout étudiant ayant perdus un de ses parents (pères ou mères).
l`octroi des frais de recherche a chaque étudiant en cycle de doctorat, des frais lui permettant de payer ses publications, Un montant de 1500 euros sera acceptable.
L’octroi de l’aide sociale aux étudiants non boursiers au même titre que les étudiants non boursiers au Niger.
Le payement des frais de scolarités des étudiants boursier du second cycle bloqué par l’ambassadeur depuis plus de trois mois.
Le rapatriement du camarade Mahamadou Dan Daoura Aboubacar, malade depuis un an et sans aucune assistance ;
En fin nous appelons à témoin l’opinion nationale et internationale et mettons en garde le gouvernement de la 7ème république de toutes les conséquences néfastes que pourrait engendrer cette attitude de la sourde oreille si nos doléances ne sont pas satisfaites dans un délai d’une semaine à compter de ce jour dimanche 29 décembre 2013.
Vue le comportement totalement décevant de notre ambassadeur face à la situation de notre camarade malade depuis 14 mois. Celui-ci exprime un mépris et une indifférence manifeste à l’égard des étudiants en posant des actes totalement dés-humanitaires.
Appelons la base à rester à l’écoute et préparer à toutes les éventualités.
Vive le Niger.
Vive l`USN
Tous unis, nous vaincrons !
La lutte continue !
AMPILIATION :
MINISTERE DE L`ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE ET LA RECHERCHE
Assemble Nationale
PRIMATURE
PRESIDENCE DE LA REPULBIQUE DU NIGER
CD/USN
Union Européenne
ONU
PUND
UNESCO.