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Le bras de fer continue entre le Niger et Areva autour des conventions d’exploitation de l’uranium
Publié le lundi 6 janvier 2014   |  Agence Ecofin


Le
© Autre presse par DR
Le patron d`Areva, Luc Oursel et le président nigérien Mahamadou Issoufou


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Le groupe nucléaire français Areva a annoncé, le 3 janvier, avoir fermé ses mines d'uranium au Niger officiellement pour «des travaux d'entretien » tandis que les négociations avec le gouvernement en vue du renouvellement de ses conventions d'exploitation n’ont pas encore abouti à un accord. Or, les dernières conventions d’exploitation liant les deux parties ont expiré le 31 décembre.

Le Niger veut arracher un accord plus favorable lui garantissant davantage de royalties durant les dix prochaines années alors que le groupe Areva refuse toute hausse de fiscalité en raison de la chute des cours de l'uranium sur le marché international. Un porte-parole d'Areva a indiqué le 3 janvier que les mines de Somair et Cominak ont été fermées pour « maintenance » et qu'elles le resteront jusqu'à mi-janvier, confirmant ainsi des informations syndicales.

Des représentants syndicaux s’exprimant sur RFI ont, cependant, estimé que la fermeture des deux mines, qui emploient plus de 5000 personnes, constitue « moyen de pression » de la part de la multinationale française sur le gouvernement nigérien.

Mais Areva a rappelé que les mines fermaient traditionnellement pour des travaux de maintenance environ deux fois par an pour des périodes allant de deux semaines à un mois.

Selon des sources proches d’Areva, les négociations sur le renouvellement des conventions d'exploitation des mines d'uranium pourraient être prolongées de trois mois après l'échec des discussions à l'échéance de la fin 2013.

Le dossier revêt aussi une importance vitale pour le Niger et son président. Elu en mars 2011, Mahamadou Issoufou a promis aux Nigériens, une des populations les plus pauvres de la planète, d’augmenter fortement les revenus tirés de l’uranium qui ne pèsent que 5 % des recettes budgétaires et 5,8 % du produit intérieur brut. Le pouvoir nigérien est de plus en plus sous la pression de l’opposition et de la société civile. Des centaines de fonctionnaires, étudiants, journalistes, hommes politiques et responsables d'ONG avaient manifesté le 21 décembre dernier à Niamey pour dénoncer « un partenariat déséquilibré » entre le Niger et Areva.

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