Le Niger pourrait renoncer à durcir le régime d’imposition d’Areva, a déclaré Mohamed Bazoum, ministre des affaires étrangères, en raison du bas niveau du prix de l’uranium. Ce dernier s’établit actuellement à 40.000 francs CFA (61 euros) le kilo.
Pour rappel, le contrat des deux mines d’uranium (Somaïr et Cominak), liant l’état nigérian et le groupe français a expiré le 31 décembre. Le gouvernement souhaiterait porter la redevance à 12% du chiffre d’affaires, contre 5,5% actuellement, afin que l’exploitation d’uranium contribue davantage aux finances de l’Etat. Si la fiscalité était durcie, les deux sites miniers ne seraient plus rentables, indique le spécialiste du nucléaire.
A noter que plus d’un tiers de la production d’uranium d’Areva provient du Niger.
Les investisseurs ont bien réagi à cette nouvelle, le titre gagnant 3,6% à 20,5 euros.