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Atelier de restitution à la Maison de la presse : la viabilité économique des médias audiovisuels nigériens au centre des échanges
Publié le jeudi 9 janvier 2014   |  Le Sahel




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La Maison de la Presse avec l'appui de l'Union européenne a organisé mardi dernier un atelier de restitution sur la viabilisation économique des médias audiovisuels nigériens. Cette rencontre animée par M. Michel Colin, expert en Mediatic Conseils Sarl, a regroupé des responsables des groupes de presse, des journalistes et d'autres acteurs intervenants dans la communication medias. L'ouverture des travaux s'est déroulée en présence du président du Conseil Supérieur de la Communication, M. Abdourahamane Ousmane, du président de la Maison de Presse, M. Boubacar Diallo et de plusieurs invités.

Le président de la Maison de Presse, M. Boubacar Diallo a indiqué que cette initiative a été engagée il y a une décennie. Elle entre dans le combat pour la liberté de presse. Pour le président de la Maison de la presse, cette liberté est aujourd'hui un acquis, et le monde entier en témoigne qu'elle est une réalité tangible au Niger. Cependant précise-t-il, on a oublié un aspect essentiel notamment celui de l'économie des medias, la viabilité de nos entreprises de presse. «C'est pour cette raison que nous avons initié cette rencontre, avec l'appui de l'Union européenne qui a fait venir un consultant du domaine et qui d'ailleurs à travaillé dans des nombreux pays africains qui ont mis en place des régies publicitaires» ajoute-t-il.
D'après le président de la Maison de la presse, le consultant a effectué plusieurs visites dans les locaux des télévisions et radios du pays où il a pu remarquer l'inexistence de vrais services commerciaux, mais aussi l'absence de régies publicitaires au Niger alors que les opportunités sont là. C'est pourquoi il estimé que les télévisions et les radios peuvent se faire assez d'argent mais il faudrait qu'elles mettent en place des structures dans ce domaine notamment des agents compétents, qui savent comment mener des offensives. Cette journée est donc axée sur la restitution de ces différents constats, mais aussi sur des exemples de réussite un peu partout en Afrique.
Il s'agit à travers cette initiative, pour M. Michel Colin d'indiquer à ces entreprises comment accueillir un client afin que nos entreprises de presse puissent survivre. «Il faut le dire clairement que nos entreprises de presse vivent au jour le jour. C'est pour cette raison que nous voulons rectifier ce tire afin qu'elles soient viables. Pour les promoteurs qui veulent faire de leurs groupes des vraies entreprise de presse, ils doivent se munir de ces indications et ils verront leurs entreprises changer mais ceux qui veulent vivre au jour le jour continueront dans leur situation », insiste-il.


Pour sa part le conférencier, M. Michel Colin a rappelé les différents modèles de presse. Ce dernier facteur est essentiel pour déterminer, classer ces groupes de presse, savoir leurs objectifs mais aussi leurs cibles. En effet, explique l'expert, les potentialités pour développer un groupe de presse sont là au Niger, mais elles sont parfois ignorées et inexploitées. C'est pour cette raison qu'il conseille aux entreprises de savoir définir leur stratégie, améliorer leur mode de gouvernance, savoir aussi gérer leurs ressources humaines, respecter la déontologie, avoir un service commercial et de promotion performant. Bref, souligne-t-il, une entreprise ne sera véritablement pas en marche tant qu'elle n'a pas un organigramme qui définit les tâches de ses membres et que chacun de son coté fasse le travail qui lui est assigné, sans conflit de compétence. C'est dans cet esprit d'équipe et de collégialité que les entreprises évoluent.


Par ailleurs, en ce qui concerne la mobilisation des ressources, il faut dire clairement que celui qui exerce le marketing soit à l'image d'un consultant, qui propose comment les choses doivent être et non celui là qui consomme toute proposition du client. Autrement dit, il ne doit avoir aucun complexe devant son annonceur. C'est pourquoi il doit faire la prescription quitte à celui qui voudrait l'entendre de respecter ou non ses propos. Ainsi il doit se munir d'argument persuasif, il doit être l'homme du terrain et non celui là qui attend ou qui se fie à la venue de la publicité, du communiqué ou de l'annonce.
Mamane Abdoulaye

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