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Le Chef de l’Etat préside la rencontre des partenaires et acteurs du secteur de l’ETFP : un engagement à mettre en œuvre une nouvelle vision du secteur

Publié le lundi 4 octobre 2021  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Le Chef de l’Etat préside la rencontre des partenaires et acteurs du secteur de l’ETFP : un engagement à mettre en œuvre une nouvelle vision du secteur
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Le Président de la République, Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum a présidé, le vendredi dernier au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, une importante rencontre qui a réuni autour de lui, les partenaires et acteurs de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle au Niger. Cette rencontre a pour l’objectif de présenter l’état de lieu, les défis et les perspectives du sous-secteur ETFP au Niger afin de mobiliser toutes les ressources en faveur d’un ETFP de qualité au Niger. La rencontre s’est déroulée en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, du Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Kassoum Maman Moctar, de plusieurs membres du Gouvernement, des représentants des institutions et organisations partenaires, des représentants des partenaires sociaux et des cadres du secteur de l’Education de manière générale.

A cette occasion, le Président de la République a rappelé à l’ensemble des acteurs son engagement et sa détermination à œuvrer pour faire face aux défis liés au secteur de l’éducation de manière générale et à celui du sous-secteur de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle en particulier. Dans l’allocution introductive à l’ouverture de ces échanges, le Chef de l’Etat a rappelé toutes les difficultés auxquelles notre pays est confronté, notamment en ce qui concerne le système éducatif. «En effet, nous avons un système qui ne fonctionne pas bien (…) nous avons pu faire beaucoup d’efforts en mettant des ressources importantes en particulier ces 10 dernières années. Mais les résultats sont tout simplement mitigés, parce que la gouvernance de ce secteur a été particulièrement lacunaire. Il nous faut par conséquent rectifier les choses et nous avons décidé que nous nous retrouvions ici ensemble pour que nous soyons sensibilisés tous au même niveau de façon à prendre la mesure des défis et susciter chez les uns comme chez les autres le même engagement et la même volonté de faire face à ces défis», a-t-il dit.


Dans le dispositif qui est mis en place, le gouvernement a construit beaucoup d’établissements, notamment 275 CFM, 78 CET et 13 Lycées professionnels. Mais le Président de la République a souligné que ces établissements pour la plus part ne sont pas fonctionnels par manquent de ressources nécessaires pour acquérir la matière d’œuvre. «Le plus grand problème auquel nous sommes confrontés est dû à l’insuffisance des ressources que nous pouvons injecter dans ce secteur. Nous avons demandé à l’équipe du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle de repenser ce que nous avons fait jusqu’à présent de façon à rationnaliser notre action et à faire en sorte qu’avec le peu de ressources que nous sommes capables de mobiliser aujourd’hui, nous puissions faire les investissements qui nous permettent de disposer des établissements et des dispositifs en nombre limité mais fonctionnel», a rappelé le président Bazoum ajoutant que le gouvernement ne construira plus une salle ou deux salles de classe dans plusieurs établissements à la fois. «Nous construirons des établissements entiers avec toutes les infrastructures et tous les équipements nécessaires, avec la capacité de disposer de la matière d’œuvre nécessaire et des enseignants indispensables pour assurer une bonne formation au nombre réduit d’élèves qui seront dans ce dispositif et qui, à terme, seront capables d’acquérir des connaissances et une formation à même de leur permettre d’avoir un travail et d’être utiles à la société», a expliqué le Chef de l’Etat.

M. Mohamed Bazoum a, à cet effet, invité les partenaires techniques et financiers à s’intéresser à ce domaine pour soutenir la volonté et les engagements du gouvernement. « Ma conviction, c’est que le développement de notre économie passe nécessairement par les investissements que nous pouvons faire en termes de capital humain à l’enseignement technique et la formation professionnelle. J’ai voulu que nous ayons cette rencontre d’aujourd’hui pour que nous continuons les discussions que nous avions commencées sur le secteur de l’éducation de façon générale il y’a de cela quelques mois. La problématique de l’éducation nationale, en particulier la problématique de l’apprentissage dans nos établissements est une problématique extrêmement difficile qui va demander que nous fassions preuve d’intelligence, que nous nous mobilisions très sérieusement parce que c’est une matière difficile», a rappelé le Chef de l’Etat. Il a ajouté que l’enseignement Technique et professionnel va aussi et surtout être déterminé par la capacité du gouvernement à mobiliser les ressources financières et à les utiliser de manière rationnellement. «C’est pourquoi, notre défi est un peu plus simple que le défi de l’enseignement de façon générale. Et c’est en cela que votre contribution pourrait être utile lorsque justement nous allons définir une approche rationnelle», a dit le Chef de l’Etat.

En perspective et pour sortir de ce problème, le Président de la République a annoncé la création d’un Lycée d’enseignement technique et professionnel dans chacune des Régions de notre pays. Des Lycées construits, équipés, mais aussi et surtout capables d’assurer une formation professionnelle, un enseignement et un encadrement pertinent à même de faire en sorte que justement ce dispositif serve à ce pourquoi il est prévu. «Nous avons prévu un dispositif de façon à ce que nous disposions nous-mêmes ici au Niger d’un cadre qui nous permet de former nos enseignants à peu de frais et de faire en sorte que nous en disposions en grand nombre et que chaque année nous les mettions à la disposition des nos établissements. En somme, il s’agit de faire en sorte que nos établissements et ces dispositifs fonctionnent convenablement et rationnellement», a expliqué le Président de la République.

Les partenaires et les acteurs intervenant dans ce secteur se sont prononcés à cette rencontre où chacun, en ce qui le concerne, a réitéré son engagement et sa disponibilité à accompagner le gouvernement dans toutes les initiatives visant à améliorer et à faire face aux défis qui se posent à ce secteur.

Ainsi, le représentant des syndicats du secteur, le représentant des parents d’élèves et celui de la coordination des promoteurs des établissements d’enseignement technique et professionnel ont tous salué l’engagement du Président de la République ainsi que sa vision et sa volonté de prendre en charge le problème de l’école en général et celui du sous-secteur de l’enseignement technique et professionnel en particulier.

Pour sa part, Dr Denisa Elena IONETE, cheffe de file des partenaires techniques et financiers a, au nom de ses collègues, salué la qualité de la vision du Président de la République ainsi que son engagement pour l’éducation et la formation des jeunes. Elle a également réitéré la disponibilité et l’engagement de l’ensemble des partenaires à accompagner le Niger dans ce sens. Dr Denisa Elena IONETE a toutefois invité le Président de la République à mettre en place un dispositif pour une gestion rationnelle et de qualité des ressources qui seront mobilisées par les partenaires en vue de lutter contre leur mauvaise utilisation.

En clôturant la rencontre, le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum s’est réjoui de la qualité des échanges et a remercié tous les acteurs et partenaires pour leur participation et pour les engagements qu’ils ont pris d’accompagner le gouvernement, dans cette volonté et vision de changer les choses. «Nous avons pris bonne note de la remarque que vous aviez faite sur la façon dont pourraient être utilisés les fonds qui sont mis à la disposition de ce secteur. J’ai connaissance des petites difficultés auxquelles certains parmi vous ont pu être confrontés et qui se sont traduites par des régularisations des dépenses non éligibles. Ce sont des choses sur lesquelles nous veillerons particulièrement dans l’avenir. Je souhaite que nul ne soit découragé par ce qui a pu arriver. Nous allons tendre vers un effort de rationalisation de moyens que nous mettrons dans le secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle», a assuré le Président Bazoum.

Ali Maman(onep)
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