Pendant plus de sept heures, les réseaux sociaux appartenant à Facebook se sont retrouvés complètement hors-service. Ce matin, les choses étaient revenues à la normale.
Hier, Facebook a connu une panne d’envergure mondiale, la plus grosse de son histoire. En plus du réseau social au logo bleu, c’est Messenger, Instagram, et WhatsApp qui sont restés inaccessibles pendant plus de sept heures, entre 17 heures et un peu plus de minuit en France.
Une erreur interne
Lundi soir, c’est par le biais de son blog officiel, mais aussi sur Twitter, que le géant américain a confirmé la panne. Il s’est en revanche bien gardé d’en préciser les raisons. L’explication est venue un peu plus tard dans la soirée, lorsque des employés anonymes de Facebook ont expliqué à Reuters avoir perdu les accès à leurs propres outils de travail. Selon eux, il s’agirait d’une erreur interne mettant en cause les serveurs DNS (Domain Name System). Concrètement, ces services permettent de transformer un nom de domaine (comme facebook.com), en une adresse IP lisible par un ordinateur. En temps normal, ils assurent ainsi le lien entre les adresses URL tapées par les internautes, et les pages web visitées.
Sans pour autant écarter la possibilité d’un sabotage, seulement quelques jours après les révélations du Wall Street Journal et de l’ancienne employée de l’entreprise Frances Haugen, Facebook semble toujours privilégier la thèse de l’erreur interne. À ce jour, il s’agit de la panne la plus importante jamais rencontrée par l’entreprise, qui a dû gérer la mise à l’arrêt simultanée de tous ses services. Déjà fragilisée par les Facebook Files, l’entreprise de Mark Zuckerberg a enregistré une baisse de 4,90% à l’ouverture de la bourse de New York ce matin.